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© AFP/Kenzo Tribouillard
David Beckham
dans les bras de Zlatan Ibrahimovic
lors du match du PSG contre l'OM, le 24 février 2013 à Paris en championnat
Malgré la victoire 2-0 dimanche contre l'OM, le Paris SG a encore montré un visage en clair-obscur avec, côté pile, le sourire radieux du remplaçant Beckham et, côté face, la mine sombre de l'inamovible titulaire Ibrahimovic, en plein coup de mou malgré son 22e but.
Si le passage à vide que le Suédois vit traditionnellement au sortir de l'hiver n'avait justement pas débuté début janvier, on pourrait même croire qu'il est provoqué par l'arrivée de la star anglaise toujours capable, même à 37 ans, de faire de l'ombre à l'ombrageux Zlatan.
Mais la théorie ne tient pas car le buteur aux 22 réalisations, dont un dernier chanceux inscrit dimanche en contrant du genou un centre de Ménez, en est à quatre réalisations en sept matches de L1 depuis la reprise. C'est-à-dire loin de ses 18 buts lors des 19 premiers matches.
Plus grave, il a même souvent montré son pire visage, celui du joueur caractériel qui disparaît des matches et réapparaît parfois au ralenti en marchant. Son énervement lui a même valu un exclusion à Valence en Ligue des champions, et il manquera donc le 8e de finale retour le 6 mars.
"Ibrahimovic n'a pas fait un bon match", a d'ailleurs reconnu Ancelotti juste après la victoire contre l'OM. "Mais il a marqué un but. On sait que ce n'est pas un joueur de contre-attaques".
Un constat peu rassurant quand on sait que l'entraîneur italien du leader de la L1 n'a cessé de louer ces dernières semaines la vitesse de ses attaquants et la préférence de son équipe pour ce type d'offensives.
© AFP/Miguel Medina
Zlatan Ibrahimovic
durant le match du PSG contre l'OM, le 24 février 2013 à Paris en championnat
Dimanche, "Ibra" -- qui s'est offert une nouvelle fois le luxe de râler contre son coéquipier Lavezzi, pourtant le meilleur parisien dans le champ-- a même été pour la première fois été sifflé par le Parc des Princes après avoir raté un geste évident.
"Jouer avec Beckham c'est un réel bonheur"
Des critiques qui résonnent étrangement et contrastent avec l'accueil triomphal fait à David Beckham , entré pour sa présentation officielle au son du "Hey Jude" des Beatles et acclamé de bout en bout.
Simple remplaçant, le 400e joueur de l'histoire du PSG est entré à la 76e minute sans se départir de son légendaire sourire étincelant de gendre idéal.
"Jouer avec Beckham c'est un réel bonheur", s'est ensuite félicité Blaise Matuidi , son partenaire au milieu. "J'étais un grand fan de lui à Manchester United". Interrogé sur la qualité du jeu de son équipe, le récupérateur a ensuite préféré sagement botter en touche estimant que ce n'était pas à lui "de juger la performance des attaquants".
Parfois en manque de rythme dans les tâches défensives, le "Spice Boy" a fait preuve d'un bon état d'esprit et souvent réussi ses transmissions vers l'avant. Au point même d'être impliqué sur le 2e but parisien.
© AFP/Miguel Medina
David Beckham
effectue une passe lors du match du PSG contre l'OM, le 24 février 2013 à Paris en championnat
"J'étais un peu nerveux", a-t-il reconnu ensuite. "J'ai toujours dit que c'était un gros défi pour moi, alors j'avais un peu de pression".
"Il a apporté sa qualité de passes, son expérience", s'est félicité son entraîneur. "Il a montré de bonnes qualités même s'il est difficile de le juger en seulement 20 minutes. Verratti est suspendu, alors peut-être qu'il va jouer" mercredi en 8e de finale de Coupe de France, toujours contre l'OM.
"J'ai toujours su qu'en venant ici, à mon âge et au mercato, je ne m'attendais pas à être titulaire. Mais c'est l'objectif", n'a pas caché l'ambitieux sujet de Sa Majesté.
Pour ces retrouvailles avec Marseille, il pourrait donc bien y avoir un chassé-croisé, avec un David Beckham aligné d'entrée, et un Zlatan Ibrahimovic laissé au repos. Toujours contre l'OM, cela avait déjà été le cas en 8e de finale de Coupe de la Ligue et Paris n'avait pas eu lieu de s'en plaindre.