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© AFP/Aris Messinis
L'entraîneur du PSG Laurent Blanc
s'adresse à ses joueurs, le 16 septembre 2013 au stade Karaiskaki à Athènes
L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a espéré lundi que son équipe pourrait mardi en ouverture de la Ligue des Champions face à l'Olympiakos "rester sur la lancée" du match très réussi de vendredi contre Bordeaux (2-0), et n'a pas souhaité dire qui remplacerait Alex, forfait.
Q: Est-ce qu'en Ligue des Champions, il n'y a que le résultat qui compte ?
R: "Dans un premier temps, on s'attache beaucoup au résultat, c'est vrai. Mais si on peut rester sur la lancée de ce qu'on a fait vendredi à Bordeaux, ça me fera très plaisir et aux joueurs aussi. Mais on ne sait pas à quoi s'attendre avec l'Olympiakos. Alors on va se préparer en fonction de ce qu'on veut faire."
Q: Vous êtes venu ici avec Bordeaux. Quel souvenir en gardez-vous ?
R: "Je me souviens bien de ce match. J'étais déjà venu aussi comme joueur avec Manchester. C'est une ambiance chaude, au sens propre et figuré. On s'attend à une grosse ambiance mais le public ne fait pas tout. On a très bien préparé ce match, des gens sont venus les voir, on a vu des vidéos. Le joueur qui vient de mettre six buts, Mitroglou, débutait quand je suis venu avec Bordeaux. Il a bien progressé. Comment cette équipe va jouer, c'est son problème. Mais nous, on va essayer de rester dans le même esprit que contre Bordeaux et d'avoir beaucoup le ballon. Quand on l'a plus que l'adversaire, on est moins en danger et on se donne plus de chances d'être dangereux."
Q: Comment pallier l'absence d'Alex ?
R: "En mettant un joueur à sa place (sourire). Vous verrez demain. Il y a deux joueurs qui peuvent le remplacer, vous les connaissez (Marquinhos ou Camara, ndlr). A moi de faire le choix. Il reste un entraînement, on ne sait pas ce qui peut se passer. La tendance je la connais mais je ne veux pas le dire. Vous verrez mardi."
Q: Marquinhos peut-il jouer 90 minutes ?
R: Non. Mais avec l'absence d'Alex, on est confronté à quelque chose qui n'était pas prévu."
Q: Votre objectif en C1 est-il de faire mieux que la saison dernière ?
R: "Faire mieux, c'est un objectif déjà élevé. C'est un sacré challenge. Mais pour aller loin, il faut passer les étapes. On a trois équipes à jouer en poule. Le premier match est toujours important. Si on peut bien démarrer, il ne faut surtout pas s'en priver."
Q: Que pensez-vous de l'Olympiakos ?
R: C'est une équipe tournée vers l'offensive en championnat mais est-ce que demain en Ligue des Champions elle le sera encore ? Je n'en sais rien. C'est pour ça que je préfère me préparer en fonction de ce qu'on veut mettre en place."
Q: Le match de Bordeaux a-t-il dégagé une équipe ou un système-type ?
R: "Les garçons qui ont joué ce match ont marqué des points. Certainement, le système ne changera pas trop, même si une ou deux positions individuelles peuvent changer."
Q: Le positionnement de Cavani à droite est-il viable sur la durée ?
R: "J'ai à préparer une équipe pour demain. Un entraîneur se concentre sur le match qui vient parce que selon le résultat, il peut ne plus être là le lendemain. Et ce garçon en sélection joue sur un côté. Donc vous poserez aussi la question au sélectionneur uruguayen la prochaine fois (sourire)."