Happy Birthday : |
© AFP/Olivier Morin
L'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
à l'époque où il portait le maillot de l'AC Milan, le 15 septembre 2010
"Je pourrais imaginer retourner (à l'AC Milan) si je devais choisir aujourd'hui", a glissé mercredi Zlatan Ibrahimovic , en marge d'un rassemblement de l'équipe de Suède, petite phrase qui fait du bruit en Italie et pourrait en faire en France après un "clasico" où "Ibra" fut bien seul.
"J'ai déjà parlé avec Ibra, il a seulement voulu dire qu'il respectait Milan, qu'il était très bien dans le club et dans la ville (de Milan), mais Ibra ne partira de Paris qu'une fois qu'il aura tout gagné à Paris", a tout de suite tenu à mettre au point Leonardo, directeur sportif brésilien du PSG, interrogé par l'AFP.
Mais qu'a-t-il dit exactement ? "Je veux du bien au Milan. Je me suis plu et je me sentais chez moi là-bas. C'est l'un des clubs où je pourrais imaginer retourner si je devais choisir aujourd'hui", a déclaré "Zlatan" lors d'une conférence de presse à Solna, dans la banlieue de Stockholm.
"Souvent, tu ne retournes pas là où tu as été, mais Milan, je peux l'imaginer. C'est un club fantastique", a-t-il poursuivi.
"Je veux qu'ils réussissent et tout ce que j'espère c'est que cela aille mieux. Mais s'ils ont besoin d'aide, ils savent où je suis", a conclu "Ibra".
Cette petite phrase a déjà été reprise par la Gazzetta en Italie, qui en a fait un gros titre sur son édition électronique mercredi soir. De là à faire un parallèle entre le spleen qu'avait étalé au grand jour Cristiano Ronaldo il y a quelques temps au Real Madrid en refusant de célébrer ses buts, il y a un pas qu'a déjà franchi la presse italienne. Les réseaux sociaux s'en font déjà aussi l'écho.
Cette petite phrase sera bien sûr mise en relief avec la déception de la star suédoise, visible après le clasico français de dimanche à Marseille (2-2) où "Ibra", avec son doublé, avait paru bien seul dans les rangs du PSG.
Le colosse Suédois (1,95 m; 95 kg) a-t-il lui même l'impression de devoir tout faire tout seul au PSG ?
La question peut se poser. Avec deux buts extraordinaires en deux minutes, le Suédois a calmé un stade Vélodrome frondeur et remis son équipe dans le sens de la marche après l'ouverture du score de Gignac.
Mais sa prestation individuelle ne peut faire oublier que Paris a aligné un deuxième match insuffisant dans l'expression collective. Dimanche, l'ancien Milanais a souvent été contraint de jouer à la fois le rôle de N.10 et celui de N.9.
© AFP/Anne-Christine Poujoulat
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
exulte après l'un de ses deux buts face à Marseille, le 7 octobre 2012 au Vélodrome
C'est aussi le cas avec sa sélection, mais la richesse de l'effectif parisien devrait permettre de l'éviter. Mais Pastore a failli et Gameiro, entré à sa place en seconde période, a été dévoré par Nkoulou, qui avait en revanche peiné face à "Ibra".
"Zlatan" a notamment jeté un regard noir chargé de reproches à Pastore, quand l'Argentin, lors d'une de ses rares balles données vers l'avant, a bâclé sa passe, obligeant le géant Suédois à se démener pour tenter de rattraper un ballon qui aurait pu être bon mais fini en touche.
De sources proches du club parisien, "Ibra", frustré par le niveau de certains de ses co-équipiers, aurait même eu une explication sur le sujet avec l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti après le match au Vélodrome.
Il reste aussi ces petits gestes lourds de signification entre les joueurs parisiens. Menez, quand il a été remplacé au Vélodrome, est sorti du terrain et a tapé dans les mains de ses partenaires parisiens restés sur le banc SAUF celle de Nene, ostensiblement... Ambiance...