Le syndicat des joueurs professionnels (UNFP) a estimé mardi que "rien ne saurait justifier les dérapages verbaux et les insultes", deux jours après les injures lancées par Zlatan Ibrahimovic à l'issue de Bordeaux-PSG (3-2).

"L'UNFP appelle les footballeurs professionnels au calme, car rien ? ni les enjeux, ni la passion, ni l'énervement, ni la défaite? ? ne saurait justifier les dérapages verbaux et les insultes, assure-t-elle. Ce n'est pas en accrochant les arbitres au pilori que l'on résoudra les problèmes, mais c'est en discutant avec eux, en travaillant avec eux, que l'on y parviendra demain".

La "mode" qui "consiste, ces derniers temps au sein des footballeurs évoluant en France, à prendre les arbitres pour cibles jette avant tout le discrédit sur ceux qui profèrent ces insultes, et profite à ceux qui en font commerce via les réseaux sociaux, notamment", avance également l'UNFP.

Dimanche après-midi, "Zlatan" avait tenu des propos injurieux dans les travées du stade de Bordeaux. "En 15 ans, je n'ai jamais vu un tel arbitre. Dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG", avait lâché l'attaquant suédois du Paris SG. Il avait ensuite présenté des excuses dans un communiqué dimanche soir, puis dans une vidéo de son club lundi.

Dimanche soir à l'issue de Marseille-Lyon (0-0), le meneur de jeu de l'OM Dimitri Payet s'était également signalé en criant "on s'est fait niquer! Enculé(s)!" aux abords du vestiaire des arbitres au Vélodrome en raison d'un but non accordé à son équipe, selon une séquence vidéo diffusée lundi soir sur Canal+Sport.