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L'entraîneur du PSG Unai Emery donne des instructions lors du match face à Rennes au Parc des Princes, le 19 novembre 2016
Le Paris SG voit-il le verre à moitié vide ou à moitié plein, avant le grand choc européen contre Arsenal mercredi (20h45) ? D'un côté, les blessures de Di Maria et de Pastore, qui s'ajoutent à celles de Kurzawa, Rabiot, Areola. De l'autre, des seconds rôles aux performances plutôt encourageantes pour la suite.
. Le marathon hivernal fait (déjà) des victimes
Le prédécesseur d'Unai Emery, Laurent Blanc , ne manquait jamais une occasion de pester contre le calendrier démentiel imposé à un Paris SG boulimique de titres. Vainqueur petit bras contre Nantes (2-0) samedi, le club de la capitale s'est en effet lancé dans un marathon de matches jusqu'aux vacances de Noël.
Pas moins de dix matches en cinq semaines l'attendent, dont certaines rencontres à haute intensité, comme sans doute celle de mercredi (20h45) contre Arsenal, qui devrait déterminer le premier du groupe A de la Ligue des champions. Il y aura ensuite un déplacement à Lyon et, plus tard, la réception de Nice le 11 décembre.
Le tout dans un climat sans doute hostile comme le froid glacial qui a saisi le Parc des Princes samedi après-midi. Forcément, les organismes des joueurs sont mis à rude épreuve, et il y a de la casse.
Contre Nantes, Emery avait pourtant prudemment laissé un titulaire en défense centrale, Marquinhos, en tribunes, et son principal artilleur, Edinson Cavani , sur le banc. Le PSG doit déjà faire sans son gardien N.1, Alphonse Aréola, victime d'une entorse à la cheville gauche, son homme en forme du milieu de terrain, Adrien Rabiot, victime d'une déchirure à la cuisse avec l'équipe de France, et son latéral gauche Layvin Kurzawa, touché à l'aine.
Mais il a quand même enregistré deux nouveaux pépins physiques, ceux d'Angel Di Maria, remplacé dès la 35e minute en semblant se plaindre de la cuisse - "par précaution", selon Emery - et, plus inquiétant, de Javier Pastore . L'Argentin revenait de... blessure, et n'avait plus joué depuis fin septembre. Mais après dix minutes de jeu, il a quitté la pelouse piteusement, touché au genou selon son entraîneur.
. Des seconds rôles au premier plan
Unai Emery, plutôt optimiste quant au sort d'Angel Di Maria samedi soir, a été plus réservé sur les chances de Layvin Kurzawa, Adrien Rabiot et Javier Pastore de défier les Gunners mercredi. Quant à Alphonse Aréola, il devrait recommencer à "s'entraîner avec toute l'équipe" lundi.
"Difficile de dire aujourd'hui qui sera prêt", a encore fait observer le technicien basque. Mais Emery n'a pas non plus manqué de souligner les bonnes prestations de ceux qui ont moins de temps de jeu depuis le début de la saison.
Ainsi Kevin Trapp a été décisif contre Nantes, réalisant trois parades déterminantes. Dans le couloir gauche, le Brésilien Maxwell est toujours impeccable et Blaise Matuidi a livré une belle prestation dans l'entrejeu.
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L'attaquant du PSG Jean-Kevin Augustin (c) contrôle le ballon lors du match face à Rennes au Parc des Princes, le 19 novembre 2016
Offensivement, Jean-Kevin Augustin a été très tranchant en première période en pointe et a ainsi montré qu'il pouvait soulager Edinson Cavani , au moins en championnat. Idem pour Presnel Kimpembe, fraîchement prolongé par le PSG et qui a dégagé une impressionnante sérénité en défense centrale pour son retour sur le terrain.
Enfin Hatem Ben Arfa et Jesé, qui n'avaient globalement eu jusque là que des bouts de matches pour faire valoir leurs qualités respectives, ont eux aussi montré qu'ils pouvaient donner satisfaction en cas de turnover plus important.
Un Ben Arfa plus collectif, un Jesé qui a inscrit son premier but parisien sur penalty (90e)... S'ils n'ont pas été étincelants, les deux ailiers ont semblé plus mobiles et affutés qu'en début de saison. De quoi offrir au PSG un petit filet de sécurité en cas de nouveaux pépins physiques dans ce secteur de jeu. Et lui faire voir le verre plutôt à moitié plein ?