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L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc n'a pas voulu donner samedi une trop grande importance au choc face à Marseille dimanche, qui "ne vaut pas plus" qu'une autre rencontre, mais a reconnu espérer "un match ouvert" compte tenu de la qualité des joueurs et des philosophies de jeu des entraîneurs.
Q: A quel match vous attendez-vous ?
R: "Je n'en sais rien. On ne peut pas deviner quel match ça va être. On peut juste supposer que comme il y a de très bons joueurs, un très beau stade qui sera plein avec beaucoup d'engouement et deux entraîneurs qui ont ces philosophies de jeu, on aura sans doute un match ouvert. J'espère un match ouvert avec beaucoup d'occasions et beaucoup de liberté de jeu. Mais ça peut aussi se passer complètement à l'inverse. Mais c'est vrai que tous les ingrédients sont réunis pour s'attendre à un beau match."
Q: Est-ce qu'il y a un enjeu particulier ?
R: "Pas plus qu'un autre match. D'ailleurs il ne vaut pas plus. Jusqu'à la fin, avec ce championnat très ouvert, on peut imaginer que le dernier match sera décisif. C'est un match important avec deux clubs concurrents pour le titre mais ça ne vaut pas plus que trois points."
Q: Est-ce qu'avec votre calendrier très chargé, vous préparez vos compositions en tenant compte des matches à venir ?
R: "Il y a trois matches avant Barcelone. On peut donner une importance plus élevée à Barcelone mais ça veut dire galvauder trois matches qui sont Marseille, une demi-finale de Coupe et une finale de Coupe de la Ligue. Je ne crois pas que ce soit le bon choix. Dimanche, je mettrai la meilleure équipe possible. Physiquement, le travail de janvier à Marrakech a été très important. Je pense qu'on est très bien. On aurait aimé un calendrier un peu allégé. Ca n'est pas le cas, on fait avec."
Q: Est-ce que Marseille-PSG reste un match particulier ?
R: "Il fait rêver. Surtout vous. Moi je le prépare comme tous les autres, comme les suivants. Mais l'environnement est très excité. Ce sont deux clubs spéciaux et rivaux. C'est un peu la province contre la capitale."
Q: Avez-vous une inquiétude liée à l'arbitrage ?
R: "On sait qu'à Marseille c'est compliqué. L'année dernière on avait eu des faits de jeu défavorables et il avait fallu faire un grand match à 10 contre 11 pour gagner. J'espère que l'arbitre fera un grand match."
Q: Etre leader, ça change quelque chose ?
R: "Il faut garder cette place. Quand tu es premier, si tu fais un sans faute tu gardes ton destin en mains. A huit journées de la fin, ce n'est pas une mauvaise position. Le fait de prendre cette première place, ça met peut-être un peu plus de pression sur ceux qui nous suivent."
Q: Est-ce un match pour Ibrahimovic ?
R: "Bien sûr. Avoir un joueur comme lui dans ces matches-là, ça vous aide et ça affaiblit l'adversaire parce qu'il le craint. Il marque beaucoup, à Marseille en particulier. On en profite parce qu'après la finale de la Coupe de la Ligue, on sait qu'on ne l'aura pas pendant je pense quelques matches."
Q: Bielsa a eu des mots aimables pour vous. Que pouvez-vous dire sur lui ?
R: "Je serai très heureux de le saluer car c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je suis comme tout le monde, je préfère les louanges aux critiques."
Propos recueillis en conférence de presse