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© AFP/VALERY HACHE
Jose Miguel Gonzalez Martin del Campo dit "Michel", alors entraîneur de l'OM, à Louis-II, le 17 avril 2016
L'entraîneur espagnol Michel, en conflit avec Marseille depuis son licenciement en avril, a vivement critiqué la gestion de l'ex-président de l'OM Vincent Labrune, jugeant qu'il manquait "d'envergure" et évoluait dans des "situations troubles".
"C'est un club en proie aux problèmes, à l'instabilité, qui était accentuée en particulier par le président de l'époque, un homme habitué à se mouvoir dans des situations troubles", a déclaré Michel dans une interview à la radio espagnole Onda Cero dans la nuit de mardi à mercredi.
"La pire chose que j'ai vécue là-bas, c'est qu'il y avait ce président, qui n'est plus là depuis. Tout le mal dans ce club venait du fait qu'il y ait un président de si peu d'envergure", a fustigé l'ex-entraîneur olympien.
"Avant moi, il y avait des problèmes, après moi ils ont continué. C'est une situation assez anormale. Le football abrite un certain nombre de personnages comme le président qui était en fonction à ce moment-là", a-t-il poursuivi.
Michel, 53 ans, avait succédé au pied levé en août 2015 à Marcelo Bielsa après la démission surprise de l'Argentin. Mais au fil d'une saison catastrophique, avec notamment une longue série sans victoire à domicile, l'Espagnol a fini par être limogé en avril dernier, cédant sa place à son adjoint Franck Passi.
Vincent Labrune a lui aussi quitté ses fonctions quelques semaines plus tard, en juillet. Depuis, l'OM s'est trouvé un repreneur en la personne de l'Américain Frank McCourt.
Michel a expliqué être toujours en conflit avec le club de Ligue 1 concernant son indemnité de licenciement alors qu'il lui restait encore une année de contrat selon la presse. Selon lui, la direction actuelle cherche à gagner du temps, en attendant que le rachat du club soit formellement acté.
"Ils savent que j'ai un contrat blindé parce que selon la législation française concernant les entraîneurs, on doit te payer les années qui te restent à effectuer, comme ça a été le cas avec Laurent Blanc (au Paris SG, parti avec 22 M EUR d'indemnités selon la presse)", a estimé l'ancien joueur du Real Madrid.
"Ce qu'ils essaient de faire, c'est de retarder les choses, parce qu'il y a un processus de vente du club et ils pensent peut-être : +celui qui arrive (McCourt) s'en chargera+", a conclu Michel.