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© AFP/JEFF PACHOUD
Des joueurs lyonnais au Parc OL, le 11 mai 2017 avant la demi-finale retour de l'Europa League face à l'Ajax
Le chiffre d'affaires de OL Groupe, la holding cotée qui coiffe le club de football Olympique lyonnais, est stable sur les neuf premiers mois de son exercice décalé, grâce à une billetterie en hausse et malgré la faiblesse des recettes liées à la cession de joueurs.
Sur la période juillet-mars, la société dirigée par Jean-Michel Aulas enregistre une légère hausse de ses revenus de 0,5 million, à 153,5 millions d'euros, par rapport à la même période du précédent exercice, "du fait du décalage des opérations de trading de joueurs", selon un communiqué publié jeudi avant la demi-finale retour den Europa League.
Les produits des contrats joueurs s'établissent à 1,6 million d'euros au 31 mars 2017 - ce qui correspond à la cession du contrat de Lindsay Rose au FC Lorient en juillet 2016 - contre 31,1 millions un an plus tôt.
"Le conseil d'administration avait souhaité préserver l'effectif professionnel du club pour la saison 2016/2017, du fait de sa participation à la Champions League", rappelle OL Groupe.
Hors contrats joueurs, les produits des activités ont progressé de 25%, à 151,8 millions d'euros.
- Bon parcours euopéen -
Les recettes liées à la billetterie ont bondi de 53%, à 32,6 millions, "du fait de la pleine exploitation du Parc OL sur neuf mois" et "du bon parcours" de l'équipe professionnelle masculine en Coupe d'Europe, explique le groupe qui exploite le stade de Décines-Charpieu en pleine propriété.
Publicité, partenariats, droits TV et vente de produits dérivés sont également en progression.
Les recettes liées aux événements accueillis au Parc OL ont été multipliées par cinq, à 4,9 millions d'euros, grâce notamment à une demi-finale de l'Euro 2016, un concert de Rihanna et un match de ligue Magnus (hockey su glace).
Le groupe espère par ailleurs renégocier sa dette auprès des banques d'ici à l'été, après l'injection de 100 millions d'euros de son actionnaire chinois IDG, dont la seconde tranche a été versée fin février.
Parallèlement, un partenariat industriel avec IDG se met en place avec la création de la joint-venture Beijing OL FC Ltd, basée en Chine, pour faire la promotion "en Asie de la notoriété de l'OL et de la valorisation de sa marque".
OL Groupe continue enfin de négocier un contrat de "naming" pour son nouveau stade, qu'il espère finaliser avant juillet.