Happy Birthday : |
© AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
L'entraîneur de Bastia François Ciccolini lors du match contre Guingamp, le 26 octobre 2016 au stade Armand Cesari
"Quand il faudra venir à Bastia, il ne faudra pas avoir la grippe, ni la gastro. Parce que cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses et voilà", a menacé son entraîneur François Ciccolini après la défaite enrageante à Lyon (2-1), samedi lors de la 12e journée de L1.
Le technicien a fait part de sa frustration alors que sa formation a terminé la rencontre à neuf contre onze après les exclusions du gardien Jean-Louis Leca (47) et du milieu et capitaine Yannick Cahuzac (74).
"C'est frustrant, comme d'habitude et comme tous les samedis. Tous les samedis, c'est comme cela en ce moment. Sur la blessure de Mathieu Peybernes (21), il n'y a pas de carton alors que c'est volontaire", a déploré Ciccolini.
"On ne veut s'en prendre à personne. Je constate que Bastia commet quatorze fautes, quatre jaunes et deux rouges. Lyon: huit fautes, un jaune. Après cela n'enlève rien à la supériorité de Lyon et sa qualité. Il y a une faute qui est de la fiction car Jean-Louis Leca ne touche pas le joueur (Fekir)", a-t-il encore fait remarquer.
"Lyon a des ressources et nous en avons un peu moins et cela nous embête un peu. Maintenant, nous n'avons pas tout bien fait surtout en première période. Nous avons montré autre chose après la mi-temps. Après la sortie de Jean-Louis Leca, le match était plié", a ajouté François Ciccolini.
"Mais après, il va falloir venir chez nous. Il faut pas avoir la grippe. Quand il faudra venir à Bastia, il ne faudra pas avoir la grippe, ni la gastro. Parce que cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses et voilà", a-t-il conclu, laissant entendre quelques réceptions à venir musclées à Furiani, un stade à la réputation déjà sulfureuse en raison de plusieurs incidents qui ont défrayé la chronique dans le passé.