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© AFP/LLUIS GENE
Neymar Santos Jr avec le FC Barcelone contre Malaga en Liga, le 19 novembre 2016 au Camp Nou
L'attaquant brésilien Neymar, contre lequel la justice espagnole a requis de la prison pour son transfert présumé frauduleux au FC Barcelone, a signé tous ses contrats "conformément aux dispositions légales, éthiques et morales", a déclaré mercredi le cabinet de conseil brésilien qui gère ses entreprises.
Le parquet espagnol a requis deux ans de prison et dix millions d'euros d'amende à l'encontre de la star du Barça, poursuivi pour "corruption dans les affaires" à la suite de son transfert dans la capitale catalane en 2013, selon les réquisitions consultées par une correspondante de l'AFP.
"Nous ne sommes pas inquiets parce que tous les contrats ont été signés conformément aux dispositions légales, éthiques et morales, et Santos et le FC Barcelone en avaient connaissance", écrit le cabinet NN Consultoria, propriété du père de Neymar, dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Les parties n'ont pas encore été notifiées" des réquisitions du parquet espagnol et "le moment venu, elles présenteront leur défense", ajoute la société de conseil.
En Espagne, les réquisitions du parquet sont rendues avant le renvoi devant un tribunal, que le juge en charge du dossier pourrait prononcer très rapidement.
La justice espagnole enquête sur le transfert de Neymar depuis le club brésilien de Santos vers le FC Barcelone après une plainte de la société brésilienne DIS, détentrice d'une partie des droits du footballeur, qui s'estime lésée dans ce transfert.
Dans un premier temps, le Barça avait officiellement chiffré le transfert du joueur à 57,1 millions d'euros: 40 millions pour la famille de Neymar, 17,1 millions pour Santos. Mais, selon la justice espagnole, il a en réalité coûté au moins 83,3 millions d'euros.
La société DIS, qui avait reçu 6,8 millions d'euros sur les 17,1 millions versés à Santos, estime que Neymar et le FC Barcelone se sont organisés pour lui cacher le montant réel du transfert et ainsi lui reverser moins d'argent.
Les réquisitions du parquet espagnol ont rencontré un écho important sur les réseaux sociaux au Brésil. Sur Twitter, l'un des hashtags les plus utilisés mercredi était "Neymar preso amanha", soit "Neymar en prison demain".