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© AFP/Pierre-Philippe Marcou
L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho, en conférence de presse le 4 mars 2013 à Manchester.
L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho a déclaré lundi que le huitième de finale retour de la Ligue des champions que son équipe disputera mardi à Old Trafford contre Manchester United "ressemblait à une finale".
Q: Les deux équipes abordent le match en grande forme. Quelle sera la clé de la rencontre selon vous?
R: "United reste sur une série extraordinaire, leur meilleure à ce jour. Ils sont en quarts de finale de la FA Cup, ils ont déjà le titre gagné en mars. Ils n'ont pas perdu un match depuis des mois. Nous sommes aussi en bonne forme depuis le début 2013. Mais c'est une question à un million. Qui sait ce qui va faire la différence? Personne, et demain le monde va s'arrêter pour regarder ce match. Ca ressemble à une finale. On verra bien qui arrivera à Wembley (le stade de la finale, ndlr). Je pense que l'attente ne peut guère être plus grande que ça."
Q: Vous imaginez-vous entraîneur à 71 ans? Qu'est-ce que cela dit d'Alex Ferguson?
R: "Oui, je peux l'imaginer. Je pense que c'est le genre de travail dans lequel plus on est vieux et meilleur on est car l'expérience vous rend meilleur. Alors oui, je l'imagine et j'aimerais que Dieu me donne la santé pour pouvoir le faire. Sir Alex est unique. Je n'ai pas de mots à ajouter à ce que tout le monde pense de lui et au respect qu'il mérite de la part de tous."
Q: Quand vous êtes venus pour la première fois à Old Trafford avec Porto en 2004, personne ne vous connaissait. Le match de demain est-il aussi important pour vous que celui de cette année-là?
R: "L'importance est la même, mais l'approche est différente, ainsi que les émotions. C'était ma première saison en Ligue des champions. J'ai maintenant plus de cent matches derrière moi et je crois pouvoir contrôler mes émotions différemment. Si je perds demain, je ne pleurerai pas, et si je gagne, je ne courrai pas un cent mètres (le long de la ligne de touche comme il l'avait fait avec Porto en 2004, ndlr), c'est sûr. Mais le bonheur ou la tristesse, le sommeil ou son absence, le fait de rire dans l'avion ou de faire semblant de dormir, tout ça sera la même chose."