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Cinq jours après sa balade contre la Norvège (4-0), l'équipe de France, toujours privée de Franck Ribéry, remet le couvert face au Paraguay pour son deuxième match de préparation au Mondial-2014, dimanche à Nice, avec pour objectif de maintenir sa bonne dynamique.
Le départ pour le Brésil approche à grand pas (9 juin) et Didier Deschamps espère que la spirale vertueuse, enclenchée avec le barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre) et confirmée par de probants succès contre les Pays-Bas (2-0, le 5 mars) et la Norvège, restera en l'état.
Il ne s'agit pas d'être prêt trop tôt ou de se tromper d'objectif mais d'entretenir le climat de confiance qui accompagne les Bleus depuis le début du stage, le 19 mai. Il serait malvenu que cette sérénité qui se dégage du groupe soit subitement balayée par des Paraguayens non-qualifiés pour le Mondial.
La gestion habile et le discours sans faux-fuyants du sélectionneur ont jusqu'ici porté leurs fruits et semblent sécuriser cette équipe de France où les rôles et les statuts de chacun sont clairement définis. Son assurance a déjà déteint sur les joueurs, qui ont entamé tambour-battant leurs test-matches pré-Coupe du monde.
La ligne de démarcation nettement tracée entre les 23 et les réservistes a aussi évité les couacs et les psychodrames qui avaient précédé les récentes phases finales. Les 6 recalés ont quitté sans drame Clairefontaine, mercredi, laissant les heureux élus entrer enfin dans le vif du sujet.
Une ombre plane toutefois sur ce tableau idyllique, celle de Franck Ribéry. Celui qui est censé constituer l'arme maîtresse des Bleus avec Karim Benzema souffre toujours du dos et a passé les 7 derniers jours à travailler à part.
- Le temps presse pour Ribéry -
La star du Bayern Munich est même allée passer des examens dans un hôpital parisien, samedi avant le décollage pour Nice, et manquera de nouveau à l'appel après avoir déjà été dispensé de la petite mise en jambes face aux Norvégiens, mardi.
Faut-il s'inquiéter pour Ribéry? Le clan français ne veut surtout pas dramatiser son cas. Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, interrogé samedi à l'issue de l'Assemblée fédérale de l'instance, a ainsi expliqué que "les examens qu'il a passés montrent qu'il n'y a aucun danger pour la suite de la compétition. Il était un peu inquiet parce qu'il avait une petite douleur dans le bas du dos mais il n'y aucun caractère de gravité. Il va reprendre l'entraînement très certainement la semaine prochaine".
Mais le temps presse et le premier rendez-vous brésilien des Bleus, le 15 juin contre le Honduras à Porto Alegre, approche à grands pas. L'encadrement des Bleus ne prendra en tout cas aucun risque avec son atout offensif N.1, joueur UEFA de l'année 2013 et 3e du Ballon d'Or, et il n'est même pas certain qu'il soit aligné contre la Jamaïque, le 8 juin à Lille, la veille du grand départ pour le Brésil.
Pour les deux champions d'Europe du Real Madrid Karim Benzema (adducteur gauche) et Raphaël Varane (jambe droite), également ménagés depuis leur arrivée à Clairefontaine mercredi, l'amical face au Paraguay arrive aussi un peu trop rapidement mais il n'y a pas lieu de nourrir de craintes particulières pour le Mondial et ils retrouveront probablement le maillot bleu dans le Nord dans une semaine.
"Ca va mieux, il n'y pas d'inquiétude à avoir. Je me soigne bien, ça évolue bien. Ce sera juste pour le match de dimanche mais je pense pouvoir reprendre mercredi avec le groupe", a déclaré Benzema vendredi.
En l'absence de Ribéry, Benzema et Varane, l'équipe de départ sera dimanche très proche de celle qui a facilement dominé la Norvège. Les seules modifications devraient concerner le poste de gardien, avec le retour du capitaine Hugo Lloris après l'intermède assuré par Stéphane Ruffier, et peut-être celui de latéral droit où Bacary Sagna pourrait suppléer Mathieu Debuchy.