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La Corée du Sud, que la France va affronter dimanche en 8e de finale du Mondial de football féminin, est une sélection méconnue au plus haut niveau, qui s'appuie notamment sur sa rigueur et sa vitesse.
Dix-huitièmes au classement Fifa, les Sud-Coréennes ne figurent pas parmi les grandes nations asiatiques du football féminin, que sont le Japon, la Chine et la Corée du Nord.
Les joueuses du sélectionneur Yoon Dukyeo disputent la deuxième Coupe du Monde de leur histoire après celle de 2003, où elles avaient été éliminées dès le premier tour sans gagner un match.
Au passage, elles s'étaient inclinées 1-0 face à l'équipe de France, au sein de laquelle évoluait déjà Laura Georges .
"Ca a bien changé depuis mais on peut dire que c'est une équipe qui ressemble aux autres sélections asiatiques avec beaucoup de mouvement, de déplacement, de la vitesse, des passes courtes", estime l'arrière centrale des Bleues.
L'entraîneur-adjoint des Bleues, Thierry Asseloos, pointe lui des joueuses "très disciplinées, capables de répéter les efforts jusqu'à la fin".
Au milieu de terrain, tout le monde a identifié Cho Sohyun et Ji Soyun, qui joue à Chelsea, comme les principaux dangers.
En attaque, le troisième match de poule contre l'Espagne (2-1) a vu le retour de la grande Park Eunsun (1,82m), qui était déjà là en 2003, comme la gardienne Kim Jungmi.
Au Canada, les Coréennes ont concédé l'ouverture du score à chaque fois et il n'y a que contre le Brésil qu'elles ne sont pas parvenues à revenir (défaite 2-0, avant un nul 2-2 contre le Costa Rica et une victoire 2-1 devant l'Espagne).
"Je pense que c'est un jour important pour le foot féminin sud-coréen", avait déclaré Yoon Dukyeo après ce succès, qui a aussi tenu à un coup franc espagnol renvoyé par la barre transversale à la dernière seconde.
"L'objectif était d'obtenir une première victoire en Coupe du Monde et d'essayer d'aller pour la première fois en 8e de finale. L'objectif est atteint. C'est un jour inoubliable pour moi et mes joueuses", avait-il ajouté.