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Comme en 2011 lors du Mondial allemand et comme en 2012 aux jeux Olympiques de Londres, la finale de la Coupe du monde féminine de football opposera dimanche à Vancouver (01h00 française lundi) les Etats-Unis et le Japon.
La qualité athlétique et le mental américains face à l'organisation et à la technique japonaises: l'opposition de styles tourne au classique depuis quatre ans.
En 2011, les Japonaises avaient créé la surprise en battant les Américaines aux tirs au but, alors même que leur pays était traumatisé par la catastrophe nucléaire de Fukushima.
L'année suivante à Londres, les Etats-Unis prenaient leur revanche et décrochaient au passage un troisième titre olympique consécutif (2-1). Alors à qui la belle dimanche au BC Stadium de Vancouver ?
Les "Nadeshiko" ont laissé une curieuse impression tout au long de ce Mondial. Le Japon est la seule équipe du tournoi à avoir remporté tous ses matches, mais il l'a fait à chaque fois avec un seul but d'écart.
"Le Japon a peu changé depuis les JO. La possession, le mouvement, la qualité technique. Elles connaissent leurs forces et elles appuient là-dessus", a expliqué vendredi Jill Ellis, la sélectionneuse des Etats-Unis, une équipe qui court après le titre mondial depuis 1999.
Les Américaines ont de leur côté eu un parcours plus ardu, avec une poule difficile (Suède, Nigeria, Australie) et un rendez-vous parfaitement maîtrisé face à l'Allemagne, N.1 mondiale, en demi-finale (2-0). Et la gardienne Hope Solo n'a plus encaissé le moindre but depuis le premier match face à l'Australie.
Leur potentiel athlétique pourrait donner aux joueuses de Jill Ellis un statut de légères favorites, mais les Américaines ont payé en 2011 pour savoir que les Japonaises ne renonçaient jamais.
"Nous ne sous-estimons pas le Japon une seule seconde. On n'a rien gagné et on sait ce que ça fait de perdre une finale. Ca n'est pas un sentiment agréable", a assuré la grande Abby Wambach , qui à 35 ans rêve toujours d'un premier titre mondial.
Et l'attaquante américaine n'a vraiment pas oublié cette défaite de 2011 à Francfort, quand son équipe avait mené deux fois au score avant de céder aux tirs au but.
"C'est cette défaite qui alimente notre flamme. C'est elle qui nous motive à faire ce sprint supplémentaire, à aller encore au duel pour gagner ce ballon. C'est toujours présent. C'est ce qui se passe quand on a le coeur brisé. Ca ne s'en va jamais."