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© AFP/Michael Buholzer
Diego Armando Maradona (d) avec Gianni Infantino, le 9 janvier 2017 à Zurich après un match rassemblant des anciens joueurs et disputé au siège de la Fifa
La légende du football argentin Diego Maradona a estimé lundi que faire passer la Coupe du monde de 32 à 48 équipes, une proposition défendue par le président de la Fifa, Gianni Infantino, était une idée "fantastique".
"Cela me semble une idée fantastique. Cela donnera plus de possibilités à plus de pays qui n'avaient jamais atteint ce niveau de la compétition", a déclaré Maradona lundi, à l'issue d'un match rassemblant des anciens joueurs et disputé au siège de la Fifa, à la veille d'un vote crucial sur l'élargissement du format du Mondial dès 2026.
Le gouvernement du football mondial se prononcera mardi sur une proposition du président Infantino, qui soutient un format de Coupe du monde à 48 équipes, avec 16 groupes de 3 équipes.
Ce nouveau format qui, selon M. Infantino, augmenterait l'intérêt sportif du tournoi en offrant la possibilité à plus de pays d'espérer se qualifier, accroîtrait également sensiblement les revenus du Mondial.
- 605 M EUR supplémentaires attendus -
Ainsi, selon un rapport confidentiel de la Fifa, consulté par l'AFP, un Mondial à 48 équipes rapporterait 640 millions de dollars supplémentaires (605 M EUR) par rapport aux prévisions du Mondial-2018 en Russie à 32 équipes.
A ceux qui estiment qu'un Mondial à 48 entraînerait une baisse du niveau sportif, Maradona répond: "Au contraire, la qualité ne tombera pas (...) Ce serait un tournoi avec plus de football".
Pour l'ancien international français David Trezeguet , champion du monde en 1998, le Mondial à 48 "est une belle idée. Bien sûr qu'il y a beaucoup de choses et de solutions à trouver. Mais c'est sûr que ça peut donner beaucoup plus de possibilités à des pays et surtout à des joueurs qui n'ont pas connu cette belle compétition".
De nombreuses réticences ont été émises sur ce nouveau format. Ainsi, l'Allemand Karl-Heinz Rummenigge , président de la puissante Association des clubs européens (ECA), estime que le calendrier des joueurs est déjà bien assez chargé. D'autres mettent en doute la réalité des prévisions financières de la Fifa, alors que deux partenaires majeurs n'ont pas été remplacés.
© AFP/Michael Buholzer
Gianni Infantino et Diego Maradona
cèlèbrent un but par penalty de l'Argentin, le 9 janvier 2017 lors d'un match d'exhibition à Zurich
De nombreux anciens internationaux, à qui Infantino promet de donner plus de poids dans les décisions, ont pris part à ce match lundi matin à Zurich, comme le Français Marcel Desailly , l'Argentin Gabriel Batistuta ou le Suisse Stéphane Chapuisat.
Plusieurs dirigeants avaient aussi chaussé les crampons, dont Gianni Infantino et Alexsander Ceferin, président de l'UEFA, peu favorable pour sa part au format à 48.