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© AFP/ALBERTO PIZZOLI
L'attaquant italien Ciro Immobile, auteur du 2e but face à l'Albanie, le 24 mars 2017 à Palerme
L'Italie, portée par son duo d'attaque Belotti-Immobile, s'est tranquillement imposée vendredi à Palerme face à l'Albanie (2-0) lors de la 5e journée des éliminatoires du Mondial-2018 et poursuit son mano a mano avec l'Espagne.
Chaque journée de ces éliminatoires confirme le scénario attendu d'un groupe G nettement dominé par les deux grandes puissances que sont l'Espagne et l'Italie. Après les matches aller, les deux équipes ont battu tous les "petits", se sont séparées sur un match nul à Turin (1-1), et comptent donc chacune 13 points.
"C'est un petit pas en avant. Mais tout est réuni pour construire un avenir important à la Nazionale", a déclaré le sélectionneur italien Giampiero Ventura après le match.
Il est bien sûr encore possible qu'Espagnols et Italiens égarent quelques points contre Israël ou l'Albanie, mais tout porte à croire que le groupe G rendra son verdict à l'occasion du choc Espagne-Italie prévu en septembre.
En attendant, les Azzurri ont proprement fait ce qu'ils avaient à faire, grâce notamment au tandem Belotti-Immobile, de plus en plus à l'aise en attaque.
Le premier, très actif, a obtenu le penalty transformé par De Rossi à la 12e minute. Le deuxième a lui inscrit de la tête le but du 2-0 (71e), qui a permis à l'Italie de respirer plus tranquillement, même si l'Albanie aura été à peu près totalement inoffensive.
Avec cinq buts lors de ses six dernières sélections, Immobile s'est clairement imposé en sélection et confirme sa grosse saison avec la Lazio.
Pour le reste, le match a été marqué par une interruption de moins de dix minutes à cause de fumigènes lancés par les supporters albanais.
Titularisé aux côtés de De Rossi au milieu de terrain, Verratti a lui réussi un match sérieux et est monté en puissance, avec une deuxième période de très bonne qualité.
Dans ses buts, Buffon a de son côté passé une soirée très tranquille pour son 1000e match en pro. En dehors d'une frappe de peu à côté dès la première minute, il n'a pas eu la moindre frayeur.
L'affaire sera forcément différente face à l'Espagne qui, en battant Israël 4-1, a encore soigné une différence de buts meilleure que celle de l'Italie (+17 contre +9).