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© AFP/Francisco Leong
Les joueurs portugais à l'entraînement dont Cristiano Ronaldo
(d), à l'entraînement le 14 novembre 2013 à Praia del Rey
Les matches aller des barrages qualificatifs pour le Mondial-2014 dans la zone Europe se tiennent vendredi, avec notamment Portugal-Suède et Ukraine-France, deux affiches qui, de Ronaldo, Ibrahimovic ou Ribéry, laisseront au moins une star mondiale loin du Brésil.
L'Europe a déjà désigné ses neuf premiers représentants pour le Mondial brésilien, mais huit équipes, seulement deuxièmes de leur groupe, doivent en passer par les cruels barrages. Pour elles, tout se jouera entre vendredi et mardi.
© AFP/
Les pays européens qualifiés et les barragistes pour le Mondial-2014
Le choc de ces barrages est bien sûr la confrontation entre la Suède et le Portugal, qui verra s'affronter Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo , deux des tout meilleurs joueurs du monde, dont l'un restera donc à la maison l'été prochain.
Les deux joueurs présentent des statistiques presque insensées en ce début de saison: en 21 matches toutes compétitions confondues (club et sélection), "Ibra" a marqué 20 buts; en 20 matches, Ronaldo en a lui inscrit 28.
"C'est la Suède contre le Portugal (...) C'est le collectif qui est important", a pourtant assuré Ibrahimovic mercredi. Mais l'attaquant du Paris SG, qui estime n'avoir "jamais aussi bien joué", sait aussi que sans une grande performance de sa part dès le match aller vendredi à Lisbonne, les chances de son pays sont minces.
Le Portugal semble supérieur
Avec, en plus de "CR7", des joueurs du calibre de Pepe, Coentrao, Moutinho ou Nani, la Seleçcao portugaise semble en effet supérieure à son adversaire, efficace offensivement mais très friable derrière (14 buts encaissés en éliminatoires).
Outre Ronaldo et Ibrahimovic, un troisième candidat crédible au Ballon d'Or (pour lequel les votes seront clos justement ce vendredi) est concerné par ces barrages: le Français Franck Ribéry.
© AFP/Jonathan Nackstrand
L'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic
, en conférence de presse le 13 novembre 2013 à Lisbonne
Avec les Bleus, le joueur du Bayern sera vendredi à Kiev pour le match aller face à une équipe d'Ukraine qui semble à la portée des Français.
L'Ukraine ? "Elle était tête de série, elle reste sur une série de matches très positive, elle encaisse peu de buts, ce ne sera pas simple", a tout de même prévenu le sélectionneur français Didier Deschamps .
Sélection sans grande vedette, l'Ukraine dispose toutefois avec Iarmolenko et Konoplyanka de deux joueurs très dangereux dans les couloirs. Et sa défense est effectivement solide avec seulement quatre buts encaissés en 10 matches dans son groupe de qualifications.
Mais même si les Bleus sont rarement à l'aise face aux équipes regroupées, ils ont retrouvé un vrai allant offensif depuis quelques matches et ont les moyens de menacer une équipe contre laquelle ils n'ont jamais perdu (quatre victoires et trois nuls) et au sein de laquelle 10 joueurs sont sous la menace d'une suspension au prochain avertissement.
L'Islande pour un exploit
Surtout, l'Ukraine n'a jamais réussi à sortir victorieuse d'un barrage, avec quatre échecs avant les Coupes du Monde 1998, 2002 et 2010 et l'Euro-2000. La France, elle, avait passé l'obstacle avant le Mondial-2010, éliminant l'Eire grâce notamment à la fameuse main de Thierry Henry .
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Les joueurs français à l'entraînement au Stade olympique de Kiev, le 14 novembre 2013
Les deux autres barrages sont Grèce-Roumanie, plutôt équilibré, et Islande-Croatie, qui suscite la curiosité.
Fernando Santos, le sélectionneur de la Grèce, a toutefois estimé que son équipe était favorite contre la Roumanie, restée à bonne distance des Pays-Bas en éliminatoires.
"Les Roumains ont une excellente équipe mais je pense que nous nous qualifierons, a estimé Santos. Les joueurs ne donnent pas seulement 100% d'eux-mêmes mais 200%, c'est ce qui nous permettra de faire la différence".
Dans le dernier match, l'Islande tentera de prolonger son rêve avec une première qualification pour un Mondial. Si elle y parvenait, elle deviendrait le pays le moins peuplé (320.000 habitants) à participer à une Coupe du Monde.
Malgré les talents prometteurs de Sigurdsson (Tottenham) ou Sigthorsson (Ajax Amsterdam), la Croatie est sans doute plus forte. Mais l'équipe aux damiers est en pleine déprime après une série de mauvais résultats et le nouveau sélectionneur Niko Kovac a eu peu de temps pour essayer de remettre les choses en ordre.
Le programme (heures GMT)
Vendredi
(19h00) Grèce-Roumanie
(19h45) Ukraine-France
Portugal-Suède
Islande-Croatie
Matches retour le mardi 19 novembre.