Happy Birthday : |
© AFP/Francisco Leong
L'attaquant du Portugal Cristiano Ronaldo
(d) et son équipier le latéral gauche Fabio Coentrao à l'entraînement au stade de la Luz à Lisbonne, le 12 novembre 2013
Le Portugal doit confirmer, au retour mardi en Suède, l'option sur une qualification au Mondial-2014 prise lors des barrages aller européens (1-0), la France (battue 2-0) priant pour un miracle contre l'Ukraine.
Dans les deux autres rencontres, la Grèce a l'avantage sur la Roumanie après le 3-1 de l'aller à Athènes, alors que tout reste ouvert entre l'Islande et la Croatie, qui ont quitté Reykjavík sur un nul 0-0 vendredi.
L'affiche entre le Portugal et la Suède était la plus alléchante de ces barrages de la zone Europe et elle l'est toujours après une première manche âpre, qui a tourné de justesse en faveur des coéquipiers de Ronaldo.
A Lisbonne, le Madrilène a été l'auteur du seul but du match d'une tête plongeante à dix minutes de la fin.
"Rien n'est fait. On est toujours à 50/50. La Suède est une bonne équipe, mais nous allons jouer sur leur terrain avec un petit avantage. Le résultat est bon, mais il aurait pu être meilleur. Je ne promets pas la qualification, mais je m'engage à faire tout notre possible", a lancé CR7.
Pour le match retour à Stockholm, la Suède attendra quant à elle beaucoup, comme toujours, de Zlatan Ibrahimovic , qui a été sans grande influence à l'aller.
"J'espère que l'on fera mieux mais ce ne sera pas facile car, comme je l'avais déjà dit avant le match, le Portugal est favori. Ils jouent un beau football et ils ont de grands joueurs. Perdre 1-0 c'est toujours mieux que perdre 2-0...", a commenté l'attaquant du Paris SG.
© AFP/Franck Fife
Le milieu de terrain français Paul Pogba
lors du barrage aller entre l'Ukraine et la France, le 15 novembre 2013 à Kiev
Si pour la Suède ce ne sera "pas facile", pour la France cela sera clairement très, très difficile.
Battus 2-0 à Kiev, les Bleus ont été renversés par une équipe d'Ukraine beaucoup plus agressive et qui se retrouve désormais tout près d'une deuxième qualification pour un Mondial après celui de 2006, où Chevtchenko et les siens avaient atteint les quarts de finale.
Grèce et Croatie bien parties
Pour les Bleus, ce retour au Stade de France a des airs de mission quasi-impossible.
Avec une charnière recomposée en l'absence de Laurent Koscielny, suspendu, et sans doute des aménagements dans le domaine offensif, les Français devront mettre beaucoup plus d'intensité qu'à l'aller et un peu de folie, aussi, pour faire douter les Ukrainiens et s'assurer le soutien des 80.000 spectateurs.
"On a pris une gifle, on a une possibilité de renverser la tendance", a déclaré Didier Deschamps après le match aller.
"Elle est là, elle est réelle. Peu importe qu'elle soit petite, moyenne, grande. Ce n'est pas simple mais il faut débuter le match avec cet état d'esprit. La qualité technique fait la différence mais s'il n'y a pas l'intensité dans l'engagement, c'est plus difficile que la qualité technique prenne le dessus. Il faut faire un match total dans l'engagement, l'effort", a martelé le coach français.
Les Bleus espèreront aussi plus de Ribéry, leur joueur majeur, inoffensif à l'aller face aux prises à deux ou trois des Ukrainiens.
La Grèce, elle, est bien partie après sa logique victoire 3-1 à l'aller sur la Roumanie, marquée par un doublé de Mitroglou, le prolifique avant-centre de l'Olympiakos.
© AFP/Halldor Kolbeins
Le défenseur islandais Kari Arnason (c) dégage la balle face au milieu croate Ivan Perisic (g) et à l'attaquant Mario Mandzukic
(d) lors du barrage aller Islande-Croatie à Reykjavik, le 15 novembre 2013
Mais le but inscrit par Stancu laisse un espoir aux joueurs de Victor Piturca au moment de jouer le match retour à Bucarest.
Dans le dernier match, une Croatie sans grandes certitudes actuellement a ramené d'Islande un match nul 0-0 qui la place plutôt en position de force. Les joueurs de Niko Kovac ont en outre dominé cette première manche, que l'Islande a joué à 10 après la 50e minute et l'exclusion de Skulason.
Mais un but marqué à l'extérieur permettrait à l'Islande de croire à nouveau à son rêve, celui de devenir le pays le moins peuplé à participer à un Mondial.