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Neymar (d) et ses coéquipier de l'équipe du Brésil contre la Corée du Sud en match amical le 12 octobre 2013 à Séoul
Le Brésil de Neymar, remis en ordre de bataille par Luiz Felipe Scolari , est affuté à six mois de "son" Mondial et prêt à se lancer à la conquête de sa sixième étoile.
Pour 200 millions de Brésiliens, les héritiers de Pelé, Zico et Ronaldo sont plus que jamais condamnés à la victoire au "pays du futebol".
Après un passage difficile quand Mario Menezes était aux commandes, la Seleçao va beaucoup mieux depuis le retour du sélectionneur Luiz Felipe Scolari , comme l'ont encore montré les dernières victoires de l'automne en amical : 5-0 contre le faible Honduras, 2-1 face à l'épineux Chili.
"Pour le moment, j'ai mon équipe. Mais je continue d'observer des joueurs. Je n'ai pas encore totalement bouclé ma liste des 23", a commenté "Felipao" après la victoire contre le Chili.
Le sélectionneur brésilien devrait annoncer sa liste le 7 mai. Il effectuera avant un dernier test, le 5 mars contre l'Afrique du Sud à Johannesburg.
Les auriverde étrenneront à cette occasion un nouveau maillot jaune et vert, volontairement "vintage", histoire de rappeler le poids de l'histoire à la génération 2014.
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Luiz Felipe Scolari
n, le sélectionneur du Brésil, en conférence de presse le 31 octobre 2013 à Rio de Janeiro
"Très joli (...), mais il faudra y ajouter une sixième étoile", a plaisanté Scolari lors la présentation officielle du maillot il y quelques jours à Rio de Janeiro.
Car le Brésil est la seule nation à avoir brandi le graal doré à cinq reprises : 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002.
La dernière fois (Japon-Corée du Sud), c'était déjà sous la baguette du magicien Scolari, qui a repris fin 2012 les rennes d'une Seleçao rajeunie, en plein doute et sans style de jeu, plombée par deux ans de matches amicaux médiocres.
De nouveau favori
Depuis, la brillante victoire lors de la Coupe des confédérations en juin contre l'Espagne championne du monde (3-0) a replacé la Seleçao parmi les grands favoris et a soudé le groupe.
Elle l'a aussi réconciliée avec un douzième homme crucial l'été prochain : le fantastique public brésilien, qui ne pariait pas un real sur sa sélection avant juin.
"Je souhaite ardemment que le Brésil soit champion et je crois que toutes les conditions sont réunies. Avec Felipao, l'équipe s'est améliorée", a même commenté le "roi Pelé", pourtant avare en compliments.
Adepte de la victoire avant le "jogo bonito" cher aux Brésiliens, Scolari affiche un solide bilan depuis son retour: 15 victoires, quatre nuls et deux défaites, avec 49 buts marqués pour 15 encaissés.
Obligatoire, la victoire est pourtant loin d'être jouée d'avance face à des sélections du calibre de l'Espagne, de l'Allemagne ou de l'Argentine de Messi.
La tâche pourrait même se compliquer dès vendredi lors du tirage au sort à Costa do Sauipe (Bahia).
Et si les auriverde tombaient dans un "groupe de la mort", avec l'Italie, la France et le Mexique ?, spéculent les médias brésiliens.
"Il n'y a rien à faire. C'est le tirage au sort", a répondu Scolari. "Nous sommes préparés à affronter dès le début tous ceux que nous aurons à affronter pour aller au bout".
Retour de Robinho ?
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Robinho avec l'équipe du Brésil contre le Chili en match amical le 19 novembre 2013 à Toronto
Sur le terrain, le retour de l'avant-centre Fred (Fluminense) a redonné du saignant à la sélection. L'intelligence d'Oscar (Chelsea) et la force de Hulk (Saint-Pétersbourg) ont aussi été déterminantes dans la renaissance de la Seleçao.
Et l'on parle de plus en plus d'un possible retour de l'attaquant Robinho (AC Milan) ou de Willian (Chelsea), après la "trahison" de Diego Costa (Atletico Madrid), qui a opté pour la nationalité espagnole et la Roja.
La défense est solide, avec David Luiz (Chelsea), Dante (Bayern Munich, Thiago Silva (PSG) Daniel Alves (FC Barcelone), Maicon (Roma), Marcelo (Real Madrid) ou Maxwell (PSG). Et le milieu n'a pas à rougir : Luiz Gustavo (Wolfsburg) Hernanes (Lazio), Paulinho (Tottenham) ou Oscar (Chelsea)
Mais l'arme fatale de la Seleçao, sera bien sûr le jeune prodige Neymar, en parfaite adaptation au FC Barcelone, où il ne cesse de s'améliorer.
Le Brésil entier compte sur Neymar pour effacer à tout jamais le "Maracanazo", la traumatisante défaite du Brésil face à l'Uruguay au stade Maracana de Rio lors de la finale de 1950.