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© AFP/Vincenzo Pinto
Le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke regarde le trophée de la Coupe des Confédérations lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro, le 13 juin 2013
La Fédération internationale (Fifa) n'a "jamais reçu la moindre proposition officielle d'un autre pays pour organiser la Coupe du monde 2014" à la place du Brésil, secoué par des manifestations monstres, a déclaré lundi son secrétaire général, Jérôme Valcke.
"Je n'ai jamais reçu la moindre proposition officielle d'un autre pays pour organiser la Coupe du monde 2014", a dit le dirigeant lors d'une conférence de presse au stade Maracana de Rio de Janeiro.
"Je veux que ce soit bien clair: la finale de la Coupe des Confédérations se jouera au Maracana (dimanche) et la Coupe du monde se jouera au Brésil, a-t-il ajouté. Il n'y a pas de plan B".
Le ministre des Sports brésilien, Aldo Rebelo, également présent à la conférence de presse, avait pourtant auparavant estimé que "la seule information, la spéculation selon laquelle les organisateurs (le Brésil) pourraient se voir retirer la Coupe du monde, a généré l'apparition de candidatures" de pays comme les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Allemagne et le Japon.
"Le pays a fait face et a surmonté le défi de proposer les infrastructures et la logistique pour que les matches puissent se disputer dans des stades répondant aux exigences" de la Fifa, a aussi affirmé le ministre, selon lequel le Brésil "proposera une Coupe du monde répondant aux attentes".
Outre "les douze stades et des travaux pour les voies d'accès notamment aux stades, au secteur hôtelier et aux aéroports", le Brésil a réalisé des travaux "qui n'étaient pas obligatoires" mais que le gouvernement a "considéré importants pour faciliter la réalisation de la Coupe du monde", a précisé Aldo Rebelo.
Le gouvernement brésilien est critiqué pour ses investissements colossaux (plus de 11 milliards d'euros) affectés à la préparation de la Coupe des Confédérations actuelle et au Mondial-2014.
Plus d'1,2 million de personnes ont manifesté jeudi soir dans tout le pays, point culminant d'une fronde sociale sans précédent au Brésil qui visait au départ une hausse du tarif des transports publics, mais qui stigmatise désormais des services publics indigents, la corruption et les dépenses engagées pour l'organisation du Mondial-2014.