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© AFP/Greg Baker
Le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, à Pékin le 13 décembre 2016
Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas a évoqué mardi "un dérapage extrêmement grave jetant la suspicion sur l'arbitrage français et notre club" après la polémique engagée par le vice-président de Monaco, Vadym Vasilyev, dimanche à l'issue du match ASM-OL (1-3) de la 18e journée de Ligue 1.
"C'est un dérapage extrêmement grave qui jette la suspicion sur notre club et l'arbitrage français. Ces pensées ne sont pas absolument pas justifiées et nous portent préjudice. Elle doivent être contredites très rapidement par la Fédération et la Ligue sans quoi on pourrait douter ensuite de leur légitimité", a déclaré le patron de l'Olympique lyonnais sur l'antenne d'OLTV.
"On peut être surpris et choqué de cette réaction du vice-président de l'AS Monaco. Ce n'est pas le même genre de retour que j'ai eu de la part du Prince (Albert II) et du président (Dimitri Rybolovlev) avec lesquels j'ai des relations très franches", a ajouté JMA.
"Quand je vois la pression qui a suivi cette paranoïa qui laisserait supposer que l'on aurait influencé l'arbitre, je m'étonne que des gens censés puissent reprendre cette idée. Tout le monde a remarqué, notamment les spécialistes et d'anciens arbitres, qu'il n'y a pas eu d'erreur", a poursuivi M. Aulas.
"Aujourd'hui (mardi), j'ai lu dans les journaux qu'un dirigeant pouvait influencer les décisions des arbitres français. C'est scandaleux", s'est offusqué le président lyonnais.
"Si j'avais tenu la moitié des propos tenus par le vice-président monégasque, j'aurais été immédiatement convoqué par la commission d'éthique de la LFP", a-t-il estimé.