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© AFP/Gabriel Bouys
Le défenseur Nicolas Nkoulou (g), à la peine avecx Marseille contre Naples en Ligue des champions le 6 novembre 2013 à Naples
Même si pour la première fois cette saison, Marseille a rivalisé avec un adversaire européen, l'équipe d'Elie Baup, trop fragile en défense, a encaissé mercredi à Naples (3-2) sa 4e défaite en autant de journées, sa 7e d'affilée en Ligue des champions, et n'a pu balayer les doutes qui l'assaillent.
L'OM, éliminé de la C1, n'a plus que deux matches, sur la pelouse d'Arsenal et au Vélodrome face à Dortmund, pour éviter un zéro pointé, ce qui n'est encore jamais arrivé à une équipe française en phase de poules de la Ligue des champions. Lille y avait échappé de peu la saison dernière en allant s'imposer (2-0) chez le BATE Borisov lors de l'ultime journée.
L'OM n'a désormais plus gagné un match de Ligue des champions depuis sa victoire face à l'Inter de Milan (1-0) en 8e de finale aller lors de la saison 2011-12.
Battu par Naples mercredi soir après avoir pourtant ouvert le score par André Ayew et égalisé à 2-2 par un excellent Florian Thauvin, l'OM doit dresser un constat implacable: il n'arrive pas cette saison à se hisser au niveau de ses trois adversaires, certes huppés.
Trop de naïveté
Il a suffi aux Italiens, loin de produire un jeu extraordinaire, de porter quelques accélérations et d'attendre quelques cadeaux de la défense olympienne, à la fois au Vélodrome et au stade San Paolo, pour faire la différence.
Pour André Ayew, qui a porté au passage à 8 buts son tableau de chasse en Ligue des champions, "on ne peut pas dire que Naples a été supérieur. On a fait jeu égal. Cela montre qu?on retrouve notre jeu et notre état d'esprit. Mais à l?extérieur, on ne peut pas se permettre de marquer deux buts et d?en prendre trois".
Péchant par trop de naïveté, et simplement pas au niveau des joutes continentales, les défenseurs latéraux marseillais Jérémy Morel, déjà surclassé la saison dernière face au Bayern Munich, et Kassim Abdallah qui peut plaider le manque d'expérience, ont de nouveau cédé.
Mais le milieu de terrain, où Baup avait décidé de miser sur l'expérience de Benoît Cheyrou, n'est pas non plus parvenu à endiguer les préparations offensives napolitaines. Manquant d'automatismes avec des joueurs avec lesquels il a peu joué cette saison, Cheyrou est un peu passé à travers.
Très hypothétique 3e place
Il a pourtant été un des rares à assumer ses responsabilités et à s'arrêter pour répondre aux questions des journalistes. "On savait que le challenge qui se présentait à nous était très compliqué. Tous nos matches sont perdus sur des détails, le niveau était peut-être tout simplement trop élevé pour nous", a-t-il analysé, sans s'encombrer de langue de bois.
Les Marseillais disposent encore de deux rencontres pour sauver l'honneur et espérer en une très hypothétique 3e place qui leur permettrait de disputer les 16e de finale de l'Europa League. Il faudrait pour cela aller l'emporter à l'Emirates Stadium et battre Dortmund par au moins 4 buts d'écart. Dans le même temps, Dortmund qui reçoit Naples au prochain match, ne devrait plus remporter un seul match...
Comme on lui demandait s'il croyait encore en un tel scénario, Baup est resté prudent: "On se doit, dans les prochains matches contre Arsenal et Dortmund, de mettre tous nos moyens pour réussir nos matches", a-t-il répondu.
© AFP/Gabriel Bouys
Steve Mandanda
, le gardien de but de Marseille, à terre contre Naples en Ligue des champions le 6 novembre 2013 à Naples
Il doit avant cela s'appuyer sur le côté positif de ce match perdu, son équipe ayant fait preuve de beaucoup "d'engagement" et d'une capacité à réagir après le 2e but napolitain, pour aborder la réception de Sochaux dimanche, lors de la 13e journée de L1.
Car, relégué à la 5e place en championnat à déjà dix longueurs du leader parisien, l'OM reste sur deux revers au Vélodrome, face au Paris SG (2-1, 9e journée) et contre Reims (3-2) le 26 octobre lors de la 11e journée.