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© AFP/VALERY HACHE
Le but du défenseur monégasque Djibril Sidibé face au gardien français de Tottenham Hugo Lloris
, le 22 novembre 2016 au stade Louis II
Trois clubs français en 8es de finale de Ligue des champions, c'est du jamais vu. Paris SG et Monaco déjà qualifiés, c'est un objectif à portée de main, à condition que Lyon gagne de deux buts ou plus contre Séville mercredi (20h45).
La France a toujours placé au moins un club en huitièmes de finale (apparu en 2003/04), et ce fut toujours sa valeur sure: Lyon, de la saison 2003/04 à 2011/12 puis le Paris SG qatari depuis lors. A sept reprises depuis 2003, un deuxième club était présent. Monaco le plus souvent (à trois reprises en 2003/04, 2004/05 et 2014/15), Marseille deux fois (2010/11 et 2011/12), Lille et Bordeaux une fois chacun, respectivement en 2006/07 et 2009/10.
Mais trois clubs français, jamais. Le Paris SG, qui reçoit Ludogorets mardi (20h45) au Parc des Princes, est déjà qualifié pour les huitièmes depuis la 4e journée de la phase de poules. Il peut terminer premier de son groupe, devant Arsenal, s'il fait un résultat équivalent ou meilleur que le club anglais face à Bâle.
Monaco n'a pas perdu un match européen depuis le début de la phase de groupe et s'est assuré de la première place de son groupe en écartant Tottenham lors de la 5e journée. Le club de la Principauté, qui impressionne aussi en championnat et n'a plus perdu depuis le 14 octobre, aborde sans pression son dernier match de poule, contre Leverkusen, où Leonardo Jardim pourrait aligner une équipe très remaniée mercredi.
- Inconnue lyonnaise -
Restent les Lyonnais. Eux ne sont pas encore assurés de faire partie des 16 équipes qualifiées pour les huitièmes de finale, dont le tirage au sort est programmé le 12 décembre (12h00), au siège de l'UEFA, à Nyon (Suisse).
Auteurs d'un parcours chaotique en Ligue des champions, à l'image de leur saison (déjà 6 défaites en championnat), les hommes de Bruno Genesio peuvent quand même se qualifier pour les huitièmes de finale, à condition de s'imposer contre Séville avec deux buts d'avance, ou plus.
© AFP/-
Le Lyonnais Mathieu Valbuena
(d) face au défenseur du Dinamo Mario Situm, le 22 novembre 2016 à Zagreb
"Le Parc OL a été construit pour accueillir de grandes manifestations, comme la finale de la Coupe de la Ligue cette année, mais aussi pour jouer des matches de Ligue des Champions. Ce serait tellement beau d'avoir, sur un match, la décision dans les pieds des joueurs", avait rêvé à haute voix le président du club, Jean-Michel Aulas, début novembre. Ce sera bien le cas.
A l'aller, les Lyonnais avaient plutôt fait bonne figure contre l'équipe de Samir Nasri , entraînée par le vainqueur de la Copa America 2015 avec le Chili, Jorge Sampaoli. Avant de s'incliner 1-0, sur un but de l'ancien Toulousain Wissam Ben Yedder.
- Impératif: marquer des buts -
Comme la différence particulière (entre deux équipes ayant le même nombre de points) prévaut dans les compétitions UEFA, il faut effacer cet avantage d'un but pour surclasser les Sévillans.
Si Lyon s'imposait 1-0 en effet, les deux équipes se départageraient la deuxième place du groupe H, derrière la Juventus Turin, à la meilleure différence de but générale (dans l'ensemble des matches de la phase de poule) et, dans ces conditions, ce serait Séville qui se qualifierait.
Reste que, avant la prochaine réforme de la compétition européenne, qui entre en vigueur en 2018, c'est l'occasion ou jamais de faire valoir l'importance du football français au niveau continental.
© AFP/Vincent LEFAI, Sandrine BLANCHARD
Ligue des champions : programme de la 6e journée
Et ce alors qu'il a été snobé par l'UEFA, qui a décidé que pour trois ans sur la période 2018-2021, l'Espagne, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie auraient quatre places garanties en phase de poules de la C1 au nom de leurs bons résultats passés.
Sur la saison en cours, la France a d'ailleurs déjà le troisième meilleur coefficient UEFA, derrière l'Espagne et l'Allemagne, mais devant l'Angleterre et l'Italie. Le coefficient UEFA étant toutefois calculé sur cinq ans, le football français reste néanmoins 5e au niveau global, loin derrière l'Italie.