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Au 1er plan, Gonzalo Higuain
(d) du Real fête son but avec Raphael Varane (c) et Sergio Ramos
lors du match contre Galatasaray le 3 avril 2013 à Madrid
Le Real Madrid, après sa large victoire contre Galatasaray (3-0), aborde le quart retour de Ligue des champions avec sérénité et même un peu de suffisance, avec les avertissements suspects de Ramos et Xabi Alonso , dont le compteur "carton" sera remis à zéro pour les demi-finales.
. Un duo d'attaquants qui se réveille
La victoire probante face à Galatasaray, sans un seul but encaissé qui plus est, fait incontestablement du bien au Real. Elle est sans doute encore plus salutaire pour Karim Benzema et Gonzalo Higuain , sortis mercredi d'une disette qui commençait à être préoccupante. Les totaux des deux avant-centres en Coupe d'Europe (4 buts pour Benzema, 1 seul pour Higuain) sont certes encore assez éloignés de leurs scores de la saison dernière (7 pour le Français, 3 pour l'Argentin) mais ils commencent à s'en rapprocher.
Surtout, Benzema, lancé d'entrée de jeu par Mourinho, et Higuain qui a pris le relais du Français à la 65e, ont à nouveau pesé sur la défense adverse comme ils ne l'avaient plus fait depuis quelques matches.
De quoi s'attirer les félicitations de "Mou" en personne: "Benzema et Higuain ont à nouveau marqué, c'est bien pour leur confiance. Mais même si cela n'avait pas été le cas, j'aurais été satisfait de leur travail".
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Le joueur du Real Xabi Alonso
aux prises avec le lilieu de terrain du Galatasaray Hamit Altintop, le 3 avril 2013 à Madrid
. Xabi Alonso et Ramos, deux absences calculées?
Une protestation pour l'un à la 86e, un ballon dégagé inopportunément pour l'autre dans les arrêts de jeu: le timing "choisi" par ces deux joueurs-clés du Real pour s'attirer un carton jaune qui les privera du match retour contre Galatasaray rend leurs avertissements pour le moins suspects. N'y aurait-il pas une claire intention de purger leur peine pour le quart retour, de manière à être à nouveau disponibles pour une demi-finale plus que probable?
"Absolument pas", a juré Jose Mourinho en conférence d'après-match. "Les suspensions de Ramos et Xabi Alonso me compliquent pas mal la tâche", a assuré le technicien portugais, la main sur le coeur. Pourtant, ces deux joueurs n'en sont pas à leur coup d'essai: en 2010 déjà, ils s'étaient fait expulser contre l'Ajax sur ordre de "Mou" pour "laver" leur casier de cartons.
. Un match retour déjà joué d'avance?
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Résultats des matches aller en quarts de finale de la Ligue des champions
A l'issue du match, Mourinho était formel: "Je devrai convaincre mes joueurs que ce n'est pas fini, qu'il faut être vigilant jusqu'au bout. Le football est plein de miracles, de choses inattendues. Galatasaray peut très bien l'emporter 4-0". Même si sur le papier, et l'ambiance à Istanbul aidant, un renversement n'est pas à écarter totalement, il faudrait tout de même un sacré coup de théâtre pour voir le Real laisser échapper son billet pour les demies.
S'il se confirme qu'elles sont calculées, les absences de Xabi Alonso , qui sera sans doute remplacé pour l'occasion par Modric, et de Ramos, qui cédera vraisemblablement sa place à Pepe, sont la meilleure preuve de l'assurance des Blancs
. L'inconnue du gardien
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L'entraîneur du Real, Jose Mourinho
, pendant le match contre Galatasaray, le 3 avril 2013 à Madrid
Le feuilleton de la guerre larvée entre Iker Casillas , capitaine et habituel portier n.1 du Real, et Mourinho semble reparti de plus belle. Le Portugais, qui avait différé le retour de "San Iker", remis de sa fracture à la main gauche depuis deux semaines, compte tenu des bonnes prestations de Diego Lopez, a promis que le champion du monde et double champion d'Europe serait de retour dans le groupe contre Levante en championnat.
Mais en C1? Mercredi, "The Special One" a une nouvelle fois assuré à une télévision italienne que "Diego Lopez était beaucoup plus en forme en ce moment que Casillas". Alors qu'il avait déjà engagé un bras de fer avec le portier avant sa blessure, le reléguant sur le banc au profit d'Adan, il semble prendre un malin plaisir à jouer avec les nerfs du patron du vestiaire.