Happy Birthday : |
© AFP/Patrik Stollarz
L'entraîneur du Borussia Dortmund, Juergen Klopp, célèbre la victoire (3-1) de son équipe en Ligue des champions contre Naples à Dortmund le 26 novembre 2013
Malmené en Bundesliga, Dortmund a retrouvé son éclat sur la scène européenne au dépens de Naples (3-1) avant un rendez-vous capital à Marseille pour la dernière journée de Ligue des champions.
"L'aventure continue", a lancé le coach Jürgen Klopp, sourire retrouvé après cette troisième victoire de la saison en C1 qui relance ses chances de qualification en 8es dans une lutte à trois, avec son rival italien et Arsenal.
En prenant sa revanche 3-1 (2-1 à l'aller), Dortmund s'est assuré avec Naples l'avantage particulier qu'il possédait déjà avec Arsenal (victoire 2-1 à Londres, défaite 1-0 à domicile), deux clubs qui s'affronteront le 11 décembre.
La campagne européenne a été beaucoup plus chaotique que la saison dernière, lorsque le BVB avait survolé invaincu un groupe déjà dit "de la mort" avec le Real Madrid. Mais, paradoxalement, le champion de la Ruhr est assuré de la première place en cas de victoire dans quinze jours au stade Vélodrome.
Attention de ne pas se laisser bercer par l'euphorie du moment, a toutefois insisté Klopp. "On est en meilleure position mais rien n'est joué. Il faut encore prendre les trois points à Marseille où on n'a jamais gagné et qui ne veut certainement pas sortir sans point", a-t-il rappelé, en référence à la défaite (3-2) concédée au Vélodrome lors de la saison 2011-12 marquée d'une élimination.
Mais depuis, le Borussia a gagné sa place dans le gotha européen en réalisant un fabuleux parcours jusqu'à la courte défaite face au Bayern à Wembley. Et malgré la poisse actuelle avec l'enchaînement des blessures, l'équipe de Klopp a les ressources pour confirmer la leçon de foot infligée aux Marseillais à l'aller (3-0).
D'autant que Dortmund, même décimé par les blessures, a reproduit mardi soir des séquences de son jeu de "champion du monde de la contre-attaque", label attribué par un connaisseur, Pep Guardiola, dont le Bayern s'était imposé 3-0 samedi dernier dans la Ruhr.
© AFP/Patrik Stollarz
Le milieu arménien du Borussia Dortmund, Henrikh Mkhitaryan, ballon au pied poursuivi par le milieu colombien de Naples, Pablo Armero, en Ligue des champions à Dortmund le 26 novembre 2013
Mkhitaryan éblouissant
Klopp ne tarissait pas d'éloges envers tous ses héros d'un soir. Et notamment Henrikh Mkhitaryan, ébouissant dans ses choix tactiques, Marco Reus, intenable comme aux plus beaux jours, et Pierre-Emerick Aubameyang qui a parfaitement joué son rôle de joker en inscrivant un 3e but capital (78).
Sans oublier la détermination et le courage d'un Sven Bender, venu héroïquement (il a joué le nez fracturé) boucher le trou en charnière centrale.
Perfectionniste, le coach regrettait encore les occasions manquées, qui ont coûté tant de points durant le mois de novembre. Notamment par Robert Lewandowski , qui a relevé le défi physique de la défense napolitaine, provoquant le penalty transformé par Reus, mais qui reste muet depuis quatre matches.
Une qualification en 8es de finale laisserait aussi le temps au Borussia de récupérer une pièce importante de son puzzle: le milieu Ilkay Gündogan.
Mais Dortmund ne peut penser uniquement à Marseille. Rétrogradé au 3e rang national le week-end dernier, il est sous la menace de Mönchengladbach, à 3 pts. Et la prochaine sortie ne sera pas une partie de plaisir, samedi à Mayence (7e), une équipe que Klopp connait bien pour y avoir joué avant de faire ses gammes sur le banc...