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José Mourinho arrive en conférence de presse à la veille du match Real-Galatasaray en quart de finale aller de Ligue des champions, le 2 avril 2013 à Madrid
Le quart de finale aller de Ligue des champions entre le Real Madrid et Galatasaray mercredi réunira quelques vieilles connaissances: l'entraîneur madrilène José Mourinho et deux de ses "fils adoptifs", Didier Drogba et Wesley Sneijder , arrivés au club turc en janvier.
Passés entre les mains du technicien portugais à des moments différents de sa carrière - Drogba entre 2004 et 2007 à Chelsea, Sneijder en 2009-2010 à l'Inter Milan - l'attaquant ivoirien et le milieu offensif néerlandais, devenus en quelques semaines des titulaires indiscutables à Istanbul, ne tarissent pas d'éloges à l'égard de leur ancien mentor.
"Il est comme un second père pour moi", affirmait Sneijder lundi au journal espagnol Marca, repris en écho par Drogba qui assurait: "Je vais affronter mon père Mourinho. Il a une place particulière dans ma vie, il l'a changée".
Et les deux hommes de rendre hommage au talent de motivateur hors pair du "Special One", qui avait forgé la légende de l'Ivoirien chez les "Blues", avant de relancer à l'Inter Milan la carrière du Néerlandais arrivé essoufflé d'une expérience mi-figue mi-raisin... au Real Madrid.
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Didier Drogba
durant le match de Ligue des champions de Galatasaray contre Schalke 04 à Gelsenkirchen, le 12 mars 2013
"Il n'est pas comme les autres entraîneurs, il est spécial, expliquait ainsi Sneijder, vainqueur de la Ligue des champions 2010 avec Mourinho. La différence, c'est comment il te persuade, comment il t'aide si tu n'es pas en forme". Aux prises avec quelques problèmes musculaires qui lui avaient fait manquer un match en sélection le 22 mars, le meneur de jeu de 28 ans a craint un temps passer à côté des retrouvailles avec "Mou", mais sera finalement bien là.
Le paternel, Mourinho, n'a pas manqué de renvoyer l'ascenseur à ses deux protégés, en particulier à Drogba (35 ans), avec lequel il a notamment remporté deux championnats d'Angleterre.
Cristiano Ronaldo vs Burak Yilmaz
"Je ne vais pas dire que c'est mon joueur préféré parce que j'ai eu de nombreux joueurs très doués, mais si j'avais à en choisir un, ce serait sans doute Didier. Il jouait tout simplement à un niveau hors du commun", se souvient affectueusement "Mou" sur le site du Real.
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José Mourinho en conférence de presse à la veille du match Real-Galatasaray en quart de finale aller de Ligue des champions, le 2 avril 2013 à Madrid
C'est donc un match quelque peu familial qui se profile mercredi à Madrid, mais pas forcément amical. Car l'entraîneur portugais, qui est allé superviser à la mi-mars le club d'Istanbul, actuellement en tête de son championnat devant son grand rival Fenerbahçe, qualifie +Gala+ d'"adversaire dur".
Et le fait de savoir que Galatasaray n'avait plus passé la phase de groupes depuis 2001, où il avait été éliminé en 8e par le Real, n'y change rien.
"C'est une équipe qui connaît très bien la Ligue des champions et qui, outre Drogba et Sneijder, possède des gens qui ont joué dans les meilleures équipes, comme Eboué à Arsenal, Felipe Melo à la Juventus, Riera à Liverpool et Muslera à la Lazio", radiographie le Portugais.
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Programme et résultats des matches de mardi en quarts de finale de la Ligue des champions
La méfiance pour les Espagnols est donc de mise, d'autant que les Turcs arrivent au grand complet. Même l'ancien Toulousain Johan Elmander , de retour de blessure, pourra jouer le remplaçant de luxe derrière le buteur maison, Burak Yilmaz, ex-aequo en tête du classement des buteurs avec un certain Cristiano Ronaldo (8 réalisations chacun).
Côté madrilène, Mourinho devrait aussi pouvoir compter sur son équipe de gala, le défenseur central Raphaël Varane ayant visiblement récupéré de ses problèmes lombaires ressentis après son match avec la France contre l'Espagne (défaite 1-0). Sergio Ramos et Xabi Alonso sont pour leur part sous la menace d'une suspension au match retour en cas d'avertissement mercredi.
La seule véritable surprise se trouve dans les buts, où Diego Lopez a tellement convaincu le Portugais que celui-ci a décidé de différer le retour du capitaine Iker Casillas , pourtant remis de sa fracture de la main... Mourinho, comme diraient Drogba et Sneijder, est décidément un entraîneur spécial.