Happy Birthday : |
© AFP/Franck Fife
Le milieu de terrain du PSG David Beckham
lors d'un entraînement au Parc des Princes, le 5 mars 2013.
Le Paris SG, vainqueur (2-1) à l'aller en Espagne mais retombé dans ses travers samedi à Reims (0-1) et sous pression après les propos de Leonardo, doit se remobiliser mercredi contre Valence pour assurer sa qualification en quart de finale de Ligue des champions, l'un de ses objectifs.
"On a peut-être une équipe faite pour l'Europe, basée sur le talent, la qualité de passes", a ainsi immédiatement déclaré le directeur sportif parisien après la défaite chez le promu en Championnat.
Si la déclaration a choqué ses adversaires nationaux, elle a surtout pour effet de mettre une forte pression sur les épaules de ses joueurs, alors que l'histoire leur donne 95% de chances de se qualifier après leur succès initial à Valence.
Ceux-ci doivent donc s'employer pour atteindre l'un des objectifs a minima imposé par les dirigeants en début de saison et démontrer, avec la manière, que le Brésilien, ex-joueur de Valence entre 91 et 93, n'avait pas complètement tort.
Le problème étant pour le PSG que, s'il récupère Silva après deux mois d'absence, il est privé de Verratti au milieu et surtout d'Ibrahimovic devant, suspendu deux matches pour sa trop grande nervosité à Mestalla.
© AFP/Franck Fife
Le défenseur du PSG Thiago Silva en conférence de presse au Parc des Princes, le 5 mars 2013.
Heureusement que Beckham, apparu au niveau contre l'OM (en Championnat puis en Coupe de France, deux fois 2-0), et le défenseur brésilien ont les épaules et l'expérience pour garder leur équipe dans les clous. Surtout, Lavezzi, avec quatre buts en six matches de C1 cette saison, a souvent soulagé son camp à ce niveau, à l'image du 1er but inscrit à l'aller.
Après le scénario quasi-idéal du 12 février, tous les voyants sont pourtant au vert pour un PSG invaincu depuis novembre 2006 à domicile en Coupes d'Europe, c'est-à-dire 22 matches, et qui s'est toujours qualifié quand il a gagné le match aller à l'extérieur.
Présent au 2e tour de poules de C1 en 2000-2001, Paris est bien placé pour décrocher son 1er quart dans l'épreuve depuis 1995. Et toute autre issue serait un nouveau séisme pour un club à la reconstruction mouvementée.
"Ce sera une guerre tactique", a analysé après deux nuls 2-2 le Valencian et ex-Lyonnais Cissokho. "Il faudra surtout être patients. Nous ne pouvons pas nous contenter de rester derrière, il faut marquer, mais il ne faudra pas non plus trop nous découvrir".
A ce jeu, l'Italien Carlo Ancelotti pourrait être plus réaliste qu'Ernesto Valverde, qui a remplacé avec réussite Mauricio Pellegrino en décembre. D'autant que le 5e de Liga, qui passe pour une équipe de contre, devra impérativement se découvrir alors qu'elle a aussi la fâcheuse habitude d'être imprécise face au but adverse.
Puisque Rami et Costa sont forfaits, sa charnière Ruiz-Mathieu pourrait pourtant être expérimentale. A moins que, du haut de leur quatre buts chacun, Jonas et Soldado, en pleine forme, ne parviennent à pallier cette nouveauté pour offrir une 50e victoire européenne au double finaliste de C1 (2000 et 2001).
Sinon, le Franco-algérien Feghouli (3 buts) se tient prêt à jouer un mauvais tour aux Parisiens.
Valence, qui n'a plus perdu en France depuis une défaite à Nantes en 1980, n'a toutefois plus atteint les quarts de finale depuis 2007. Et en trois occasions, cela ne lui est jamais arrivé de se qualifier lorsqu'il a perdu le match aller chez lui.
Mais le PSG, en étant le 1er club français à s'imposer à Valence, a aussi montré que les statistiques ne sont jamais une prédiction inéluctable.