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© AFP/Franck Fife
L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti
(c) et les joueurs parisiens à l'entraînement au Camp des Loges, le 3 décembre 2012 près de Paris.
En pleine crise interne après une série de résultats indignes de son statut, le Paris SG reçoit mardi Porto en Ligue des champions, avec en jeu la première place du groupe A, mais surtout l'objectif de retrouver un minimum de sérénité.
Après huit ans sans Ligue des champions à Paris, cette "finale" du groupe A aurait dû être une fête entre deux équipes déjà qualifiées, se disputant simplement le droit d'espérer un tirage au sort plus clément en 8e de finale.
Mais la "crise", cette vieille amie du club parisien, s'est invitée à la fête, et la gueule de bois pourrait être spectaculaire mercredi en cas de mauvais résultat contre les Portugais.
Les résultats récents des Parisiens sont en effet trop catastrophiques (quatre points en cinq matchs de championnat, élimination en Coupe de la Ligue) et le climat trop pesant pour que ce match ne soit qu'une parenthèse, déconnectée des compétitions domestiques.
Résultat, alors que partout en Europe des entraîneurs en poste (Mourinho, Wenger...) doivent démentir tout contact avec le PSG, le classement du club parisien dans le groupe A ne sera pas le seul sujet d'analyse après le match.
Ancelotti, qui a promis de "trouver des solutions radicales", va-t-il enfin élaborer la bonne formule ? Le jeu parisien va-t-il enfin trouver un peu de fluidité ? Ibrahimovic, moins convaincant en C1 qu'en Championnat, va-t-il tirer ses coéquipiers vers le haut ou continuer à les regarder de haut ? Nene aura-t-il sa chance ?
Le Parc aux couleurs de Porto ?
Seule une victoire permettrait aux Parisiens de finir en tête du groupe, et c'est sans doute aussi le seul résultat qui offrirait un peu de paix à Ancelotti et à Leonardo, le directeur sportif, au moins jusqu'au match de samedi contre Evian-Thonon en Championnat.
© AFP/Franck Fife
Le milieu de terrain de Porto, Lucho Gonzalez
(c), et ses coéquipiers à l'entraînement au Parc des Princes, le 3 décembre 2012 à Paris.
La principale raison d'espérer côté parisien est justement que le PSG, où certains joueurs pensent peut-être que le championnat n'est pas assez bien pour eux, a pour l'instant été bien meilleur sur la scène européenne, avec notamment de bonnes prestations contre Kiev (4-1) ou Zagreb (4-0).
Mais le principal motif d'inquiétude est à chercher dans le souvenir du match aller.
Remporté par Porto sur un score étriqué (1-0) mais au bout d'un match archi-dominé par les coéquipiers de Lucho Gonzalez , il avait cruellement mis en lumière la différence entre une équipe rodée à la grande Europe, soudée collectivement, et l'addition d'individualités qui tient lieu d'équipe au PSG.
Avec un Parc des Princes qui devrait accueillir au moins 10.000 supporteurs du Portugais et qui pourrait rapidement basculer en cas de mauvaise prestation de Thiago Silva et des siens, cette finale à l'enjeu supposément limité pourrait donc prendre des airs de traquenard pour les Parisiens.
Les Portugais sont en plus en grande forme et étaient encore invaincus cette saison jusqu'à vendredi et une défaite en Coupe du Portugal face à Braga (2-1), avec une équipe très remaniée.
"Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne", selon l'adage. C'est valable aussi pour celles qui n'ont guère d'enjeu.