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© AFP/Fabrice COFFRINI
Thomas Meunier, buteur à Bâle en Ligue des champions, est félicité par ses coéquipiers du PSG, le 1er novembre 2016
D'une reprise de volée magistrale dans la lucarne à la 90e minute, le Belge Thomas Meunier a offert la victoire sur Bâle (2-1) au Paris SG et la qualification pour mardi, dès la 4e journée, au terme d'un match à rebondissements.
Le PSG est rejoint en 8e de finale par Arsenal qui dans le même temps s'est imposé à Ludogorets (3-2), après avoir été mené 2 à 0.
Marquinhos avait prévenu: "Ce sera un match très difficile", avait-il prédit lundi devant la presse.
Le défenseur brésilien avait vu juste car malgré un avantage d'un but à la pause, grâce à une réalisation heureuse de Matuidi, jamais le PSG n'a réussi à tuer le match.
Certes les Parisiens qui ont pris le jeu à leur compte ont fait oublier la désastreuse première période du match aller dominée par les Suisses. Certes, ils se sont appliqués à faire tourner avant de mettre sur orbite tour à tour Cavani et Di Maria. Et longtemps ils ont cru que le but de Matuidi (43), qui détournait intelligemment un tir de Meunier, à la suite d'un corner de Lucas, était suffisant à les mettre à l'abri.
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Le joueur belge du Paris SG Thomas Meunier (D) vise le ballon à coté du joueur ivoirien de Bâle Adama Traore à Bâle le 2 novembre 2016
Il faut dire que l'équipe parisienne alignée au Parc Saint Jacques était rigoureusement la même que celle qui s'était imposée à Lille (1-0) le week end dernier en championnat.
Dans un milieu de terrain à trois, Thiago Motta avait été préféré à Adrien Rabiot, pourtant en grande forme et titulaire à l'aller. En défense, côté gauche, Emery avait fait confiance à Leyvin Kurzawa plutôt qu'à Maxwell tandis que côté droit, Meunier suppléait l'absence sur blessure de l'Ivoirien Serge Aurier.
La première période aurait pu se terminer au mieux pour le PSG, sauf que son capitaine Thiago Silva, touché dans un choc avec Areola restait de longues minutes au sol. Le Brésilien reprenait le cours de la partie mais ne revenait pas après la pause, remplacé par le Polonais Krychowiak, Thiago Motta héritant du brassard.
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Edinson Cavani
lors de Bâle-PSG en Ligue des champions, le 1er novembre 2016
A la reprise, Paris avait la balle du 2 à 0 à la 57e minute, mais Cavani voyait sa frappe détourner par le gardien.
Et alors que le match sombrait dans un certain ennui, un éclair de génie allait le réveiller: Zuffi, entré à l'heure de jeu, voyait Areola avancé et de 35 mètres, lobait le gardien parisien. (1-1, 76).
La qualification s'envolait alors pour le PSG avant que Meunier n'offre le but du soulagement d'un geste exceptionnel: sur un centre de Rabiot de la gauche, l'international belge reprenait de volée et le ballon filait hors de portée de Vaclik.
Les supporteurs parisiens, dont 145 ultras dont le déplacement avait été organisé en accord avec le club, pouvaient exulter.
Le PSG, parfois brouillon et qui n'a pas fait taire toutes les critiques, disputera désormais la première place du groupe dans trois semaines à Londres sur la pelouse d'Arsenal.