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Monaco s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en l'emportant 2-0 contre les Russes du Zenit Saint-Pétersbourg, mardi lors de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
Après avoir souffert sans rompre, les hommes de Leonardo Jardim ont été libérés par un but de la tête du défenseur tunisien Aymen Abdennour peu après l'heure de jeu, avant que Fabinho ne parachève l'exploit.
Désormais, Monaco, qui termine en outre premier de sa poule, va jouer au printemps prochain dans la cour des grands.
Pour cette soirée de gala, le Prince Albert était accompagné en tribune présidentielle de Thomas Bach, président du Comité international olympique et présent à Monaco pour une session ordinaire du CIO, ainsi que du président de l'ASM, le Russe Dmitri Rybolovlev.
Très regroupés en défense et évoluant très proche des buts de Subasic, les Monégasques acceptaient, d'entrée de match, la domination de leurs adversaires.
Toulalan, finalement placé au milieu -le jeune Brésilien Wallace fêtait ainsi sa première titularisation en C1 dans l'axe aux côté d'Abdennour-, jouait collé à sa défense centrale.
Au milieu, le Belge Witsel et le Portugais Danny en profitaient et parvenaient à trouver certains décalages pour le Zenit. Mais durant la première demi-heure, seul un amorti de la poitrine du Vénézuélien Rondon, en pleine surface monégasque, faisait frissonner Louis-II. Le ballon était sorti par une arrière-garde vigilante (13).
Un coup franc excentré de Hulk était, par la suite, détourné des deux poings par Subasic. Monaco continuait de laisser la possession aux Russes, et sortait très peu en contre.
- Abdennour symbole d'abnégation -
Le premier tir, non cadré, des joueurs de la Principauté intervenait très tardivement (35). Il était l??uvre d'un Toulalan dribbleur, puncheur, mais en bout de course.
Avec un très bon Bakayoko, l'ex-Nantais tenait le milieu. Pourtant, Monaco allait se faire contrer à la suite d'une perte de balle de Berbatov à 80 m de ses buts. La défense monégasque, revenue à grande vitesse, parvenait toutefois à dégager en corner. Sur ce dernier, Subasic captait une tête de Lombaerts, seul (43).
A la pause, Monaco tenait son sésame. Mais son jeu n'offrait aucune marge de sécurité. Et dès la reprise, le Zenit reprenait le contrôle des opérations. Sans pour autant être capable de s'offrir une balle de but. Puis, progressivement, Monaco s'enhardissait.
Avant de sortir sur blessure à la 56e et d'être remplacé par Martial, Berbatov se créait sa seule occasion. Mais, à la suite d'un bon travail de Ferreira-Carrasco, sa reprise de l'extérieur du droit finissait au-dessus de la transversale de Lodygin (54).
Après une faute sur Moutinho, les Rouge et Blanc obtenaient un coup franc. Ferreira-Carrasco déposait le ballon sur la tête d'Abdennour, qui devançait Criscito (1-0, 63).
Le Tunisien, auteur d'un grand match, était encore énorme d'abnégation en se jetant dans les pieds de Danny quelques minutes plus tard (74).
Incapables de hausser le rythme, les Russes, qui disputaient leur dernière rencontre de l'année 2014, s'en remettaient aux coups de pied arrêtés de Hulk (70). C'était trop peu. D'autant que Martial et Ferreira Carrasco lançaient quelques flèches en contre.
Sur l'une d'elles, Ferreira-Carrasco était fauché en pleine surface. Mais l'arbitre, M. Skomina, oubliait de siffler (82). Monaco, sur un nuage, allait toutefois doubler la mise. A la suite d'un nouveau contre, Fabinho, resté aux avant-postes, libéraient les siens d'une frappe entre les jambes de Lodygin (2-0, 89). Et Monaco s'invitait au paradis.