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Monaco, défait 3-1 par les Espagnols de Valence à l'aller, n'est, malgré une superbe fin de match, pas parvenu à refaire son retard lors du barrage retour de Ligue des champions, mardi au stade Louis-II (2-1).
L'équipe de la principauté ne disputera donc que l'Europa League cette saison à cause d'un but encaissé dès la 4e minute de la rencontre. Et malgré une très belle deuxième période.
D'entrée, les hommes de Leonardo Jardim semblaient tétanisés par l'enjeu. Subasic devait sortir le grand jeu du pied sur une première tête de Mustafi (2e). Mais il était subtilement trompé par un lob exceptionnel de Negredo deux minutes plus tard, consécutif à une passe en retrait mal assurée de Fabinho (0-1, 4e).
Après avoir été trop rapidement mené au score, Monaco, qui ne rejoindra donc pas le Paris SG et Lyon dans la plus prestigieuse des compétitions, aurait pu sombrer complétement. Mais Negredo frappait au-dessus pour conclure une belle action collective valenciane (10e).
Dès lors, l'ASM a réagi. Comme un symbole, Raggi impulsait souvent la révolte. A la suite d'un corner monégasque mal renvoyé et d'un cafouillage, l'Italien était à la retombée du ballon. D'un tir en pivot d'avant-centre, il égalisait du droit (1-1, 17e).
Monaco attaquait encore, face à un adversaire qui ne fermait pas le jeu. Pajero (23e) et Rodrigo (35e) faisaient passer un frisson dans le stade. Côté azuréen, Cavaleiro (39e), Kurzawa sur coup-franc (42e) et Fabinho (45e+1) étaient trop maladroits pour permettre aux Monégasques de mener avant la pause.
Après la pause, Toulalan et les siens sont revenus avec d'excellentes intentions, l'intensité de la rencontre devenant digne des meilleures rencontres de Ligue des champions.
Monaco poussait fort et de manière ordonnée. Silva, bousculé par Perez dans la surface de Valence, pensait obtenir un pénalty (50e). L'arbitre italien M. Rizzoli n'était pas d'accord.
Face à un Valence très regroupé en défense, Jardim lançait Lemar et Carrillo. Monaco, qui jusqu'alors trouvait peu de décalages, commençait à prendre l'ascendant. Une volée de Martial était déviée en corner (70e).
Puis, sur un nouveau coup-franc de Lemar, Ryan repoussait sur Carrillo. Le ballon rebondissait sur la poitrine de l'attaquant. Et Echiejile, fraîchement entré en jeu à la place de Kurzawa, de nouveau blessé, donnait l'avantage aux Rouge et Blanc (2-1, 75e).
Valence était au bord du KO. Lemar, encore lui, obligeait Ryan à se coucher (83e). Une tête de Carrillo passait à côté (86e). Malgré six minutes d'arrêts de jeu, le rêve monégasque de Ligue des champions s'évanouissait avant la fin de l'été.
Comme Lille contre Porto (0-1 et 0-2) la saison dernière et Lyon contre la Real Sociedad (0-2 et 0-2) il y a deux ans, le représentant français a été éliminé en barrage de la Ligue des champions.
Le dernier club hexagonal à avoir passé ce tour fut Lille lors de la saison 2012-2013, qui avait alors sorti Copenhague après prolongations. Depuis, la marche semble décidément bien haute.
Au contraire de la lente glissade française au niveau européen, l'Espagne peut bomber le torse. Déjà vainqueur des deux coupes d'Europe la saison dernière (Barcelone en Ligue des champions et Séville en Europa League), le pays champion du monde 2010 a désormais, et pour la première fois de l'histoire, cinq clubs qualifiés en Ligue des champions.