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Alors que Monaco avait débuté idéalement la Ligue des champions par une victoire sur le Bayer Leverkusen (1-0) le 16 septembre, les trajectoires des deux clubs, qui se retrouvent mercredi en Allemagne, sont diamétralement opposées.
Excepté l'incident de début de parcours en Principauté, l'équipe de Roger Schmidt a, par la suite, enchaîné trois victoires consécutives (dont deux contre le Zenit Saint-Petersbourg) en inscrivant au moins deux buts à chaque match.
Dominateur durant près des deux tiers de la rencontre à Monaco, Leverkusen avait surtout pêché dans la finition. Si cela n'avait pas été le cas, les Allemands seraient, à cette heure-ci, déjà qualifiés pour les 8es de finale.
Avant d'affronter Monaco, ils sont encore en position de force. Un nul contre les vice-champions d'Europe 2004 les enverrait d'ailleurs au tour suivant. Mieux, en cas de victoire ou de partage des points, tous les cas de figure leur assurent la première place du groupe au terme de cette phase, excepté un seul: un nul contre Monaco et, dans le même temps, une victoire du Benfica Lisbonne à Saint-Petersbourg. Et comme pour rendre la rencontre encore plus confortable pour les Allemands, ils connaîtront, avant le coup d'envoi, le résultat de cette opposition entre Saint-Petersbourg et Lisbonne, qui se déroulera en Russie à 18h00.
En Bundesliga, le buteur retrouvé à Hanovre (3-1) Stefan Kiessling et les siens, poursuivent également un chemin sans trop d'encombres. Bien calés à la 3e place en compagnie de Mönchengladbach avec 20 points, ils ne pointent qu'à trois longueurs de Wolfsburg et dix de l'intouchable Bayern Munich.
Les voyants sont donc au vert au moment de recevoir l'ancien de la maison, Dimitar Berbatov (acclamé par les supporteurs du Bayer qui avaient fait le déplacement en Principauté à l'aller) et ses jeunes coéquipiers monégasques.
- Un but inscrit, cinq points marqués! -
Sur le Rocher, en revanche, on fait plutôt grise mine depuis de longues semaines. Si le niveau de jeu de l'équipe est très acceptable, ses résultats le sont bien moins. Incapable de +tuer+ une rencontre alors que les occasions s'enchaînent, elle se fait systématiquement contrer par son adversaire. Et invariablement, elle perd de précieux points qui lui tendent les bras.
Chacun, Jardim en tête, pointe le manque d'efficacité chronique de la formation monégasque. Mais, sans changer de système de jeu, il préconise le travail comme unique remède.
Toutes compétitions confondues, Monaco, 8e de Ligue 1, n'a plus gagné depuis un mois (le 25 octobre à Bastia, 3-1). Elle vient d'enchaîner trois nuls en championnat (dont deux à domicile contre Reims et Caen), qui se conjuguent à la sévère défaite à Lisbonne en Ligue des champions (1-0).
Dans ces deux compétitions, Monaco avance trop doucement et marque trop peu pour prétendre à mieux. D'ailleurs, avoir déjà marqué cinq points en quatre rencontres de Ligue des champions avec un seul but inscrit relève presque de l'exploit.
Pourtant, les Monégasques croient en leur chance à la Bay Arena. D'abord parce qu'ils sont les seuls à avoir battu Leverkusen et d'autre part parce que, même s'ils sont qualifiés avec un nul, les Allemands ne ferment jamais le jeu. Cette saison, Monaco a toujours été meilleure face à ce type d'équipe. Mais, même dans une telle configuration de match, Berbatov, Ferreira Carrasco et consorts devront savoir être réalistes pour espérer l'emporter.