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Monaco, battu (1-0) en fin de rencontre à Lisbonne par Benfica, et qui n'a pas concrétisé plusieurs occasions franches mardi lors de la 4e journée de Ligue des champions, peut nourrir des regrets avant son déplacement chez le leader, Leverkusen.
Les Monégasques conservent toutefois la deuxième place du groupe C, avec cinq points, à quatre longeurs du Bayer. Les Allemands ont pris une option sur la qualification en allant s'imposer un peu plus tôt à Saint-Pétersbourg (2-1).
Privé de son attaquant Dimitar Berbatov , touché aux adducteurs il y a deux semaines, Monaco qui avait fait confiance à l'Ivoirien Lacina Traoré, a offert un jeu plaisant mais, avec un seul but inscrit en quatre journées de C1, montre trop de lacunes offensives pour rivaliser avec les meilleurs clubs européens.
Finaliste de la dernière Europa League mais dernier de la poule avec un seul point avant ce match, Benfica n'avait pas le choix: l'actuel leader du Championnat du Portugal devait à tout prix l'emporter pour encore entretenir l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale, une performance que les Aigles n'ont réussie qu'une seule fois en dix participations à la phase de poules de la C1, en 2011/2012.
L'équipe de Jorge Jesus aurait pu virer en tête à la pause sans un dernier effort de Raggi qui détournait in extremis une frappe de l'Argentin Gaitan (45).
Mais trop de déchet technique l'avait empêché pendant cette première période de dominer une équipe de Monaco qui avait eu le mérite de toujours chercher à construire.
Traoré, préféré à Martial et à Germain, rarement bien servi, se mettait peu en évidence, même si sur un centre de Fabinho et à la lutte avec Luisao, il aurait pu trouver l'ouverture sans un sauvetage de Julio Cesar (23). Il ratait ensuite le cadre à la 67e minute, en dépit d'un beau tir brossé.
- Malédiction du stade de La Luz -
Avant cela, le gardien brésilien se montrait également décisif à la 39e minute en détournant une tête rageuse de Kurzawa, mais l'arbitre avait signalé un hors-jeu.
Grâce à un Jérémy Toulalan qui, malgré ses 36 ans, se montrait encore très précieux à la récupération pour son 46e match de Ligue des champions, Monaco faisait jeu égal.
Méconnaissable par rapport à des matches de championnat poussifs, comme lors du nul (1-1) concédé face à Reims vendredi, l'ASM offrait une entame de seconde période encore plus intéressante. Fabinho centrait et Kurzawa plaçait une tête qui manquait de peu le cadre (50).
Certes, Talisca, l'homme en forme du moment, mettait en danger Subasic qui devait s'envoler pour détourner le tir sans contrôle. Mais c'est bien l'ASM qui faisait la meilleure impression, Julio Cesar devant encore accomplir un petit miracle pour mettre en échec Ferreira-Carrasco, qui avait réussi l'exploit de se défaire à l'entrée de la surface de réparation, coup sur coup, d'Almeida et Jardel (59).
A trop gâcher, l'ASM allait finir par s'en mordre les doigts: sur un corner, Talisca, laissé étrangement seul par la défense, avait tout le temps de régler la mire et de tromper Subasic (1-0, 82).
Benfica, avec quatre points, revient à la hauteur du Zenit, un point derrière Monaco.
Et la malédiction du stade de la Luz continue pour les clubs français, qui ne s'y sont jamais imposé en 14 matches !