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© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG, Zlatan Ibrahimovic
, lors du match contre le FC Barcelone, en quarts de finale de la Ligue des champions, le 2 avril 2013 à Paris
Lionel Messi était sorti à la pause, blessé à une cuisse, après avoir ouvert le score pour le FC Barcelone, et Zlatan Ibrahimovic lui a répondu en égalisant à 1-1 pour le Paris SG en quart de finale aller de la Ligue des champions (2-2): les deux mégastars ont répondu présent.
La partie a chaviré dans la folie au cours des dernières minutes, entre le penalty de Xavi (89e) et l'égalisation in extremis de Matuidi (90e+4). Mais auparavant, ce sont les deux buteurs qui s'étaient détachés, assumant leurs statuts pour ce match si prestigieux et attendu.
C'était le 8e but de l'astre argentin cette saison dans la compétition, contre le troisième du crack suédois. Qui a cependant pesé dans un moment crucial et ravivé la flamme de l'espoir passablement étouffée par la maîtrise du Barça. Flamme flageolante, puisqu'elle subissait le penalty de Xavi et se rallumait à l'égalisation in extremis de Matuidi dans les dernières secondes.
Jusqu'alors, Messi avait encore éclipsé "Ibra", un peu comme lors de la saison 2009-2010, la seule de ce dernier en Catalogne. Non pas qu'il y ait eu de l'animosité entre les deux joueurs, mais plutôt comme un conflit d'intérêt: les deux souhaitaient jouer dans l'axe, et Pep Guardiola avait tranché. En faveur du pur produit barcelonais.
"Pep Guardiola a préféré faire confiance à d'autres joueurs, et Zlatan s'est vu dans un second rôle, et pas dans le premier rôle qui lui plaît. Et il n'a pas obtenu ce qu'il voulait", avait remarqué Piqué sur Canal+ dimanche.
Le Suédois de 31 ans, loin de "zlataner" l'Argentin, lui avait fait allégeance dans un inédit exercice d'admiration lundi en conférence de presse, admettant que le quadruple Ballon d'Or était le meilleur joueur du monde. "Peut-être qu'on devrait lui donner le nom de Messi et ne plus l'appeler Ballon d'Or parce que je pense qu'il va encore le gagner quelques fois.
Mardi, c'est encore Messi qui se mettait d'emblée en évidence, dans un rôle de "neuf et demi" derrière Villa, positionné en pointe comme lors du 8e de finale retour qui avait été fatal à l'AC Milan, rossé 4-0.
"Ibra" tente
© AFP/Franck Fife
L'attaquant de Barcelone, Lionel Messi
, en quarts de finale de la Ligue des champions contre le PSG, le 2 avril 2013 à Paris
Il a distribué le jeu et s'est montré très actif. Il s'est parfois heurté à Thiago Silva (22e), mais a senti le coup lorsqu'il recevait un amour d'extérieur du droit de Dani Alves et trompait Sirigu d'une frappe croisée du gauche (38e). Son 59e but en Ligue des champions, à 25 ans !
Messi combinait aussi avec Alves et décochait un frappe qui frôlait la lucarne (42e), une frappe aux conséquences peu bénignes puisqu'il se blessait à derrière la cuisse droite. Et était remplacé par Fabregas au retour des vestiaires.
Un petit événement: cela faisait près de trois ans que l'Argentin n'avait pas été remplacé en cours de match en C1, lui qui joue beaucoup, et se blesse très peu.
"Ibra", lui, a longtemps bataillé contre ses anciens coéquipiers, et tenté plusieurs fois sa chance. Un coup franc que Valdes doit sortir à ras de terre (19e), une frappe trop croisée à l'issue d'une contre-attaque menée par Lucas (26e) et aussi un face-à-face perdu contre Valdes en étant couvert par deux joueurs à terre (77e). De quoi soigner sa popularité en Catalogne...
Il a aussi connu quelques ratés, comme lorsqu'il progresse sur le côté de la surface et ignore Lavezzi à l'appel dans l'axe (52e), ou quand, alerté par Jallet, il manque son contrôle et est repris par Alves (57e).
Mais c'est lui qui, après une tête de Thiago Silva sur le poteau, se jette pour égaliser à 1-1 (79e). Sa hargne, pour laquelle il prend d'ailleurs un carton jaune (87e) a sans doute galvanisé les Parisiens, capables de revenir à 2-2 dans un finale sensationnel.