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L'entraîneur de l'OM Elie Baup à Naples le 6 novembre 2013
A l'issue d'un match à rebondissements où l'OM avait ouvert le score, Naples s'est placé en position idéale pour atteindre les 8e de finale de Ligue des champions en battant une équipe de Marseille (3-2) toujours bredouille après quatre journées et déjà éliminée.
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Gonzalo Higuain
de Naples fête un but contre Marseille le 6 novembre 2013
Pour sa 2e participation à l'épreuve, l'équipe de Rafael Benitez , en tête à égalité de points avec Arsenal, entrevoit donc la qualification avant de se déplacer à Dortmund et de recevoir les Gunners pour l'ultime journée.
Dernière du groupe F sans aucun point, Marseille, après la défaite de Dortmund face à Arsenal (1-0), est éliminé de la C1 mais peut encore, dans un scénario improbable, terminer 3e du groupe, et être reversé en Europa League.
"Malheureusement, il n'y a pas de points au bout, mais les joueurs ont montré qu'ils n'étaient pas loin de cette équipe", a réagi l'entraîneur marseillais Elie Baup. On a marqué deux buts, ce n'est pas rien de les mettre ici".
Deux semaines après une défaite à domicile face aux mêmes Italiens, la tâche s'annonçait quasi impossible pour Marseille, qui pourtant allait se donner les moyens, pendant 20 minutes, de croire au miracle.
Naples réagit en deux minutes
Sur un corner tiré de la droite par un Thauvin intenable, André Ayew croisait sa tête et trompait Pepe Reina (1-0, 10).
Pour son 100e match de Ligue des champions, l'OM pouvait-il alors tenir ce résultat et réussir à battre Naples sur sa pelouse, ce qu'aucun autre club n'est parvenu à faire en C1 ?
En deux minutes, les Napolitains allaient remettre les Olympiens à leur place: d'abord par Inler, là aussi à la suite d'un corner. Mandanda parvenait à repousser la tête d'Albiol seul au second poteau, mais pas le tir du milieu de terrain suisse qui avait récupéré le ballon aux 25 mètres (1-1, 22).
Puis, par l'attaquant argentin Higuain qui donnait l'avantage deux minutes plus tard, profitant d'un centre dévié par Diawara pour tromper Mandanda d'une somptueuse volée (2-1, 24).
Après quelques minutes de torpeur, Thauvin puis Jordan Ayew remettaient l'OM dans le sens de la marche. Le champion du monde des moins de 20 ans déstabilisait la défense par ses dribbles chaloupés, tandis que le cadet des frères Ayew, encore préféré à André-Pierre Gignac, partait lui aussi dans un slalom mais butait sur Reina (36).
Des incidents limités
En début de seconde période, les Marseillais tentaient le tout pour le tout. Thauvin d'abord trouvait le petit filet (50), puis André Ayew se dégageait du marquage pour armer un tir qui s'envolait (54). Avant que Dimitri Payet, entré peu avant à la placé d'un Valbuena peu en vue, ne dévisse son tir (59).
Thauvin trouvait la récompense à ses efforts en égalisant (2-2) à la 63e minute reprenant au 2e poteau un centre de la gauche de Payet.
Mais à 15 minutes du terme, les joueurs de Rafael Benitez repassaient devant et cette fois définitivement, grâce au 2e but de Higuain, qui reprenait seul au 2e poteau un centre du Belge Mertens.
"Ce n'était pas évident d'encaisser un but d'entrée. J'ai aimé ensuite la réaction de mes joueurs", a commenté l'entraîneur de Naples Rafael Benitez pour qui "on a tous vu un Olympique de Marseille beaucoup plus fort qu'il y a deux semaines".
Des incidents limités se sont produits en marge de la rencontre. Un "ultra" de Naples a été arrêté avant le match pour avoir tenté avec un autre supporteur de s'en prendre à une douzaine de fans français. La police a aussi dû repousser avec des gaz lacrymogènes une centaine de tifosi de Naples qui voulaient s'approcher du parcours emprunté par ceux de Marseille pour gagner le stade San Paolo. Avant son arrivée, un car de supporteurs français a fait l'objet de tirs de fumigènes qui ont brisé plusieurs vitres, sans faire de blessés.