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© AFP/Patrick Stollarz
Le gardien de l'OM Steve Mandanda
dépité après l'un des trois buts du Borussia, le 1er octobre 2013 à Dortmund
De nouveau battu mardi à Dortmund (3-0), après une défaite d'entrée contre Arsenal, Marseille, qui n'a pu dissimuler ses limites, se retrouve au pied du mur avant une double confrontation face à Naples, mais peut toujours garder l'espoir en se souvenant de la saison 2010/2011.
Dernier du groupe F, l'OM qui n'a plus qu'une chance sur dix d'atteindre les 8e de finale de la compétition, fait en effet partie des rares équipes parvenues à s'extraire de leur poule après deux défaites initiales.
Lors de la saison 2010/2011, dans un groupe où figuraient Chelsea, le Spartak Moscou et le champion de Slovaquie Zilina, l'OM avait entamé son parcours, comme cette saison, par une défaite au Vélodrome face aux Moscovites (0-1), avant de s'incliner à Chelsea (0-2). Après deux succès face à Zilina, Marseille était allé s'imposer au Spartak (3-0) avant de battre Chelsea au Vélodrome (1-0).
En 8e de finale, l'OM était passé tout près de l'exploit face à Manchester United. Après un nul (0-0) au Vélodrome, les partenaires de Valbuena s'étaient inclinés 2 à 1 à Old Trafford.
Mais le groupe dont a hérité cette saison l'OM est bien plus relevé. Si les Marseillais avaient pu sortir frustrés de leur défaite face à Arsenal (1-2) le 18 septembre, ils ont dû reconnaître mardi soir la supériorité du Borussia, le finaliste de la dernière édition.
"On savait à quoi s'attendre, ils avaient battu le Real Madrid l'an dernier en demies, a rappelé Elie Baup. Dans la construction du jeu on n'a pas été ridicule mais il faut de la rigueur pendant 90 minutes pour résister face à une telle équipe".
Pour l'entraîneur marseillais, l'espoir demeure pourtant: "On retrouve deux équipes à 3 points dans cette poule (Dortmund et Naples) et nous avec le compteur à zéro. On a encore des chances mais il faut que l'apprentissage se fasse rapidement".
Une attaque sans voix
Pour l'attaquant tunisien Saber Khalifa, que Baup avait pris le risque de titulariser pour la toute première fois en Ligue des chapmions, "il faut penser à gagner contre Naples pour rester au contact".
Mais Baup a eu beau prendre des risques en alignant, comme contre Arsenal, une équipe offensive en refusant de renoncer à son projet de créer du jeu, rien n'y fait, l'OM n'a pas fait le poids.
Loués pour leur abattage en championnat, les deux milieux de terrain défensifs Giannelli Imbula et Alayxis Romao n'ont pas pu colmater toutes les brêches que les Borussiens ont mulitpliées. La défense, et notamment son dernier rempart Steve Mandanda , a elle aussi cédé. Les latéraux d'abord, Rod Fanni et Benjamin Mendy, qui ont été dépassés l'un par Reus l'autre par Aubameyang.
Quant à l'attaque, elle est apparue sans voix. Après un quart d'heure de jeu, durant lequel il aurait pu bénéficier d'un coup franc bien placé voire d'un penalty, Khalifa n'a ensuite plus jamais créé le danger. Le coaching de Baup a paru bien tardif, Jordan Ayew, plus aguerri à ce niveau, n'entrant en jeu qu'à dix minutes de la fin.
L'OM n'a donc pu compter que sur les rares coups de patte de Mathieu Valbuena , auteur sur cette même pelouse il y a deux ans de l'un des plus buts de sa carrière. Mais l'international, malgré un bon coup-franc (21e), n'a jamais trouvé l'ouverture.
Avec Gignac qui se remet de blessure (gros orteil) et n'a plus marqué depuis la fin août, Jordan Ayew en qui Baup ne semble pas avoir la plus grande confiance, Khalifa qui doit encore retrouver son niveau et Thauvin à cours de forme, les solutions offensives de l'OM ne semblent pas illimitées. Pour essayer de battre Naples le 22 octobre, il faudra pourtant bien en trouver.