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© AFP/JEFF PACHOUD
L'entraîneur de Lyon Bruno Genesio (d) observe ses joueurs lors du match face à la Juventus en Ligue des champions au Parc OL, le 18 octobre 2016
Lyon n'a pas le choix mercredi en Ligue des champions sur le terrain de la Juventus Turin: il doit prendre au moins un point lors de la 4e journée pour préserver ses chances de qualification pour les 8es de finale.
En cas de nouvelle défaite de l'Olympique lyonnais, qui serait la 3e dans la compétition, et de victoire dans le même temps du FC Séville à domicile contre le Dinamo Zagreb - la plus faible équipe du groupe H -, il n'y aura pas de C1 au Parc OL en février. Pas plus qu'il y a un an.
- Lyon-Séville pour la dernière journée -
"Un nul nous comblerait et nous permettrait de croire à la qualification. Une victoire ? Je n'y crois pas mais je les sens capables", lance le président Jean-Michel Aulas.
Le club rhodanien s'accroche donc encore à l'espoir de rattraper Séville in-extremis, à l'occasion de leur confrontation directe dans l'enceinte de Décines, le 7 décembre lors de la dernière journée de la phase de groupes.
Car ne pas avoir, cette saison encore, de huitième de finale de C1 à organiser dans le Parc OL, édifice de 59.000 places qui trouve sa justification dans l'organisation de grands événements -- Euro-2016, finales européennes de rugby, finale de la Coupe de la Ligue 2016, manifestations culturelles...-- serait une immense déception.
Le succès obtenu à l'arraché à Toulouse (2-1), samedi en championnat, représente une bouffée d'oxygène pour l'OL, 8e en Ligue 1. Il ne résout pas tous les problèmes, mais l'entraîneur Bruno Genesio, en quête de formule pour remettre son équipe sur le bon chemin, veut y voir un "acte fondateur".
"Il n'y a qu'en gagnant les matches que l'on peut retrouver de la confiance. Et c'est aussi en montrant l'esprit affiché que l'on peut gagner. Le haut niveau passe par l'engagement", souligne le technicien.
La situation sportive reste tout de même très incertaine avec cinq défaites, dont l'une contre la Juve (0-1), pour deux victoires, sur les sept dernières sorties de l'OL, toujours à la recherche de stabilité défensive, notamment dans l'axe.
- Quelle défense ? -
Une ligne de cinq derrière dans un 3-5-2, ou de quatre dans un 4-2-3-1, un 4-3-3, voire un 4-4-2 ? La question se pose depuis plusieurs semaines mais, plus que le système de jeu, les interrogations portent sur le niveau de forme de joueurs supposés être des cadres comme Mapou Yanga-Mbiwa ou Jérémy Morel, non retenus pour affronter Guingamp il y a dix jours, ou encore Nicolas Nkoulou, écarté pour aller à Toulouse.
Leur faiblesse représente parfois un tel danger pour l'équipe que Genesio a fait un choix fort en titularisant contre le TFC deux jeunes de 20 ans, l'international argentin Emmanuel Mammana et Mouctar Diakhaby. Deux joueurs à qui l'on prédit de former, dans un avenir plus ou moins proche, la charnière centrale de l'OL.
© AFP/Rémy GABALDA
L'attaquant de Lyon Alexandre Lacazette marque sur penalty face au gardien de Toulouse Alban Lafont, le 29 octobre 2016 à Toulouse
Seront-ils confirmés contre la Juventus, ou Bruno Genesio misera-t-il sur l'expérience ? L'entraîneur sait bien que la solidité défensive donnera plus de force à l'animation offensive où Alexandre Lacazette retrouve un bon niveau après avoir été blessé en septembre.
Il avait marqué contre Guingamp (1-3) mais son doublé samedi a redonné le sourire à l'OL où il est entré dans le top 4 des buteurs du club avec 101 buts.
Lacazette, qui a marqué neuf fois en sept matches de L1, aura aussi à coeur de se rattraper contre la Juve. Son penalty arrêté par Gianluigi Buffon à l'aller avait coûté cher à son équipe.