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© AFP/Bertrand Langlois
L'entraîneur de l'OM José Anigo à l'issue du match perdu contre Dortmund, le 11 décembre 2013
Marseille en pleine crise après l'éviction samedi d'Elie Baup, remplacé jusqu'à la trêve par José Anigo, n'a pu éviter le zéro pointé en s'inclinant face à Dortmund (2-1), mercredi lors de la 6e et ultime journée de la phase de poules de Ligue des champions.
Malgré une égalisation rapide de Diawara qui répondait à l'ouverture du score dès la 4e minute de Lewandowski, l'OM réduit à dix pendant une heure de jeu, a de nouveau affiché ses carences dans un épreuve qui cette saison la dépassait.
A 1 à 1 à la pause, Marseille a ensuite vaillamment résisté mais Dortmund, qui devait à tout prix s'imposer alors que Naples dominait Arsenal, a fini par trouver l'ouverture à la 87e minute par Grosskreutz.
Tombé dans "le groupe de la mort", Marseille avait très mal débuté sa campagne européenne en s'inclinant à domicile face à Arsenal (2-1) lors de la 1re journée avant de perdre encore à Dortmund (3-0), puis deux fois face à Naples (2-1 et 3-2) avant une nouvelle défaite à l'Emirates Stadium (2-0) face aux Gunners.
Unique vainqueur français de l'épreuve en 1993, est ainsi devenu le premier club français à terminer la C1 avec un zéro pointé, ce que Lille avait évité de justesse la saison passée en allant s'imposer lors du dernier match à BATE Borisov.
Privé de Valbuena et André Ayew tous deux blessés et de Nkoulou et Romao suspendus, l'OM avait fort à faire face à une formation allemande qui venait tout bonnement jouer sa qualification.
D'entrée de jeu, l'attaquant Lewandowski servi dans le dos de la défense par Reus, contrôlait et mystifiait Mendes pour devancer la sortie de Mandanda (1-0, 4). Sur le coup, le défenseur brésilien prenait les crampons de son gardien dans le visage et restait au sol avant d'aller se faire soigner.
Anigo qui se vantait la veille de bien réussir en Coupe d'Europe (2 défaites en 12 matches) ne pouvait imaginer pire scénario.
Pourtant l'OM réagissait de suite par Diawara, qui poussait dans le but une tête de Khalifa qui avait heurté la barre avant de rebondir juste devant la ligne. (1-1, 14).
Dix contre onze
Mais à la 33e Payet, qui venait d'être averti prenait un 2e carton jaune synonyme d'exclusion pour, selon l'arbitre, une simulation de faute sur un tacle allemand dans la surface. A dix contre onze, la mission devenait encore plus délicate. En sortant, Payet brisait le poteau de corner d'un coup de pied rageur.
L'OM où Mendes avait cédé sa place à Abdallah, Fanni glissant dans l'axe, était acculé sur son but en ce début de seconde période mais tenait bon grâce à une énorme débauche d'énergie.
A la 56e, les Allemands croyaient bien avoir marqué mais Mandanda repoussait sur sa ligne, avant que le poteau ne vienne à sa rescousse.
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Le milieu de terrain de Dortmund Kevin Grosskreutz (c) félicité par ses coéquipiers après son but contre l'OM, le 11 décembre 2013 à Marseille
A force de gâcher des occasions, ce sont les Allemands qui se mettaient en danger comme sur un tir en pivot de Gignac (65) contré ou sur cette ouverture où l'attaquant international est un poil trop court (77).
Puis venait le moment qui aurait pu s'avérer crucial où Lewandowski ratait une balle de match: le Polonais qui avait bien senti le coup récupérait une balle en retrait trop molle de Diawara pour Mandanda mais manquait l'immanquable en trouvant le petit filet (67).
A son tour, Reus seul à la réception d'un centre levait trop sa balle.
Qualifié jusqu'alors grâce au nul entre Naples et Arsenal, Dortmund ne l'était plus après le but de Higuain et devait dès lors tout jeter dans la bataille.
Dortmund réclamait un pénalty pour une sortie assez musclée de Mandanda sur Lewandowski (85), avant que Grosskreutz ne libère son équipe et ses 4.000 supporteurs d'un tir que Mandanda ne pouvait qu'effleurer (2-1, 87).
Il va maintenant falloir à l'OM réagir avant un déplacement périlleux dimanche à Lyon lors de la 18e journée de L1.