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© AFP/Anne-Christine Poujoulat
Les joueurs de Naples se congratulent après le but inscrit par Duvan Zapata (g) face à l'OM, le 22 octobre 2013 à Marseille
Déjà battu par Arsenal et Dortmund, Marseille, incapable de se mettre au niveau de son adversaire, a encore cédé mardi cette fois contre Naples (2-1), encaissant son troisième revers en autant de journées de Ligue des champions.
Il faudrait désormais un miracle aux Marseillais, qui se déplacent dans deux semaines à Naples et ne comptent aucun point, pour espérer accrocher l'une des deux places qualificatives pour les 8e de finale. Même la 3e place qui permet d'être reversé en Coupe de l'UEFA semble très difficile à atteindre.
Même si l'OM savait dès le tirage au sort qu'il serait très compliqué de sortir de "ce groupe de la mort", la performance de nouveau très décevante des joueurs d'Elie Baup, soulève beaucoup de questions.
En face, certes, Benitez avait finalement titularisé Gonzalo Higuain . Ce n'est pourtant pas de l'Argentin qu'est venu le plus grand danger. Mais bien du côté gauche où l'international belge Dries Mertens (19 sélections) et le latéral colombien Pablo Armero ont fait tourner en bourrique un Rod Fanni à côté de ses crampons.
Dès la 2e minute, à la suite d'une faute de Payet aux 30 mètres, Mertens se chargeait du coup franc et Mandanda devait s'employer pour repousser. Le Belge, sans opposition, remettait ça six minutes plus tard mais ne cadrait pas.
Il fallait attendre dix minutes pour voir de très timides Olympiens prendre enfin une initiatives mais l'ouverture de Payet ne trouvait personne d'autre que le gardien Pepe Reina.
Un OM trop naïf
C'est ensuite à Cheyrou que revenait l'occasion la plus franche des Marseillais: servi sur un centre de Morel, le milieu de terrain préféré à Giannelli Imbula, voyait sa reprise de volée flirter avec le poteau mais du mauvais côté.
© AFP/Boris Horvat
L'attaquant de l'OM Andre Ayew (c) lors du match face à Naples, le 22 octobre 2013 à Marseille
Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Italiens qui avaient promis de se reprendre après leur défaite (2-0) vendredi contre le leader du Calcio, l'AS Rome, étouffaient leur adversaire, passant le plus souvent du côté gauche.
Mertens décalait encore Armero qui ne cadrait pas (12). Puis Nkoulou intervenait à point nommé pour empêcher Higuain de se présenter seul devant Mandanda (19).
Mais à trop subir, l'OM finissait par céder, du côté où il avait trop penché. Comme contre Dortmund, c'est d'abord sur un contre que l'OM, décidément trop naïf, était tout près de se faire sanctionner mais Higuain croisait trop (33).
Juste avant la pause, Naples trouvait une juste récompense à sa domination. Fanni, au marquage beaucoup trop laxiste, était enrhumé par Callejon qui après un crochet sur le défenseur, trompait Mandanda (0-1, 42).
Peu après la reprise, Fanni cédait du reste sa place à Abdallah.
Si l'OM se montrait un peu plus généreux en seconde période, il n'avait clairement pas les moyens de se hisser au niveau de son adversaire qui le lui faisait bien comprendre en doublant la marque par Zapata (67).
André Ayew trouvait une juste récompense à ses efforts en trompant Reina de loin à la 86e minute (1-2) mais malgré un cafouillage devant le but italien à la dernière minute, il était décidément trop tard.