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Critiqué de plus en plus ouvertement pour son incapacité à barrer Manchester United, David Moyes devrait affronter une véritable tempête en cas d'élimination mercredi en 8e de finale de la Ligue des champions contre Olympiakos, vainqueur à l'aller (2-0).
La saison en enfer des Mancuniens et du remplaçant de Sir Alex Ferguson a ainsi pris un tour nouveau dimanche avec l'humiliante défaite à Old Trafford contre le grand rival Liverpool (3-0).
Dans sa glorieuse histoire, United ne s'était jamais vu "insulté" ainsi (3 penalties contre lui dont un manqué), et surtout pas dans le "Théâtre des rêves" qui est en train de devenir celui des cauchemars.
Semaine après semaine, l'Ecossais a beau faire front, le malaise devient de plus en plus persistant autour d'une équipe éliminée dès janvier des deux coupes nationales.
Vacillante, la maison rouge est aussi en passe de reprendre en août sans coupe d'Europe au programme pour la première fois depuis 1989. Le club est actuellement 7e à 18 points du premier, Chelsea.
Après avoir offert un contrat de six ans à l'ex-d'Everton qui semble avoir bien du mal à changer de dimension et penser en grand, les dirigeants l'ont soutenu depuis du bout des lèvres mais ils restent surtout mutiques.
Autant l'histoire que le passé récent se détournent même d'un club qui n'a plus atteint les quarts depuis 2011 mais s'accroche à sa série de cinq victoires à domicile en autant de matches contre des Grecs comme un naufragé à sa bouée.
Les Anglais, connus avec "Sir Alex" pour leurs fins de matches haletantes, n'ont toutefois pas la réputation d'une équipe "renversante" en Europe.
Dans l'ère moderne de la C1, ils ne se sont ainsi qualifiés qu'une fois après avoir concédé une défaite à l'extérieur à l'aller, face à la Roma en 2007 (1-2 et 7-1). Contre six éliminations.
- Van Persie, taxé de mercenaire -
"Les joueurs sont capables d'un retournement de situation, jure pourtant Moyes. C'est quelque chose pour lequel on doit se battre. On fera tout pour que cela marche".
Malheureusement pour lui les défaites reviennent aussi régulièrement que la marée et United, qui ne compte que deux victoires lors des sept dernier matches, n'a bizarrement jamais aussi mal joué que depuis qu'il peut aligner son trio Rooney-van Persie-Mata.
L'ex-meneur de Chelsea n'est pas qualifié mais de plus en plus de voix s'élèvent pour demander de sacrifier l'égoïste attaquant Néerlandais, taxé de mercenaire, au profit du produit maison Rooney.
En face, l'Olympiakos n'a plus surfé aussi haut depuis son dernier quart en 1999.
Les Grecs viennent de décrocher samedi leur 41e titre national, le 4e d'affilée, après 29 matches et s'ils ne se sont jamais imposés en 11 rencontres européennes en Angleterre, un nul ou une courte défaite suffit à leur bonheur.
"On sait très bien ce qui nous attend, à quel point cela va être difficile, a prudemment déclaré l'entraîneur espagnol Michel. 2-0, ce n'est pas un avantage assez significatif et si on veut passer, il faudra marquer un but."
Prudence toutefois car le relâchement post-victoire contre MU il y a trois semaines lui a coûté ses deux premières défaites nationales de la saison.
L'Olympiakos, jamais éliminé quand il a mené 2-0, a profité des dernières semaines pour reposer des cadres et couver le buteur argentin Saviola, toujours incertain.
En son absence, Dominguez, autre Albiceleste qui a marqué à l'aller son 3e but dans la compétition, a montré qu'il avait du répondant.