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Lionel Messi
(g) félicite Lucas à l'issue du quart de finale retour de Ligue des champions Barça-PSG, le 10 avril 2013 à Barcelone
Le Paris SG, qui a mené mercredi à Barcelone avant de se faire rejoindre (1-1) en quart de finale retour de la Ligue des champions, est passé à deux doigts de réaliser un exploit retentissant après le match aller (2-2) et une double confrontation face à l'ogre dont il sort invaincu.
Fidèle à cette maxime "Dream bigger" qu'il promène depuis août aux quatre coins de l'Europe, le PSG a manqué de peu de renouer avec la légende de ses plus beaux exploits européens.
Préparé comme jamais après un match aller lors duquel il avait fini par sentir qu'il y avait un coup à jouer, Paris, qui avait éliminé ce même Barcelone à ce niveau en 1995, peut regretter un manque de sérénité qui l'empêche d'infliger à son adversaire une 1re élimination aussi précoce depuis six ans.
Le cri de soulagement qu'a poussé le Camp Nou au coup de sifflet final est même pour les Parisiens la plus belle preuve de respect qu'il pouvait avoir en sortant car ils ont fait mieux que les Lyonnais qui ces dernières années étaient venus trois fois se faire fusiller par le grand Barça.
© AFP/Quique Garcia
Zlatan Ibrahimovic
déçu après le but égalisateur du Barça, le 10 avril 2013 en quart de finale retour de Ligue des champions à Barcelone
Evidemment c'est plus facile quand Messi, touché à l'aller, entre seulement à la 61e minute, mais encore fallait-il s'offrir avant le droit d'espérer imiter Metz qui s'était imposé ici-même en 1984..
En inscrivant à la 50e minute son 3e but en C1 au terme d'une contre-attaque éclair, Pastore, grâce à la 7e passe décisive d'Ibra, avait remis son équipe devant sur les deux matches. Mais, il a aussi réveillé une équipe qui avait alors la tête sous l'eau.
Eliminés, les Catalans l'ont donc été pendant 20 minutes seulement avant l'égalisation de Pedro d'une frappe puissante et placée (70).
Le coup est pourtant passé près comme rarement pour la bête catalane et le PSG peut avoir de gros regrets car, comme il y a une semaine, il avait, après l'inhibition des 1re minutes, entrepris méthodiquement de malmener les Blaugranes.
Mais comme lors du match aller, qui leur coûte finalement cher, les Parisiens ont manqué de réalisme (3, 15, 59) quand ils ne sont pas tombés sur un Valdes impérial, au pied devant Lavezzi (24) ou de la main devant Lucas (28).
Une nouvelle fois solidaire et combatif, le PSG a cette fois eu plus de facilité à exister avec Verratti au milieu à la place de Beckham avant de subir de nouveau après l'égalisation et avant une fin de match haletante.
© AFP/Josep Lago
Le milieu de terrain du PSG Javier Pastore
ouvre le score contre le Barça, le 10 avril 2013 au Camp Nou
Avec Motta, qui a sobrement réussi à faire oublier la suspension de Matuidi, le petit Italien a gratté de nombreux ballons rapidement exploités par la flèche Lucas qui a fait souffrir Alba.
De l'autre côté, comme souvent en C1, Pastore était au diapason et dans un bon soir et dans un style moins physique, il a souvent servi de rampe de lancement à Lavezzi. Mais si l'ex-Napolitain avait des jambes, le réalisme n'est pas non plus son fort...
Bousculés comme rarement dans leur antre, les Catalans n'ont fait trembler leur adversaire que sur un coup franc de Xavi dans les premiers instants puis sur une percée de Pedro (21), déjà.
Moral probablement atteint, le Barça, qui a payé un prix élevé à l'absence de Messi au coup d'envoi, a déjoué et multiplié les fautes techniques à l'image de Busquets ou Dani Alves.
Si la sortie a lieu avec les honneurs pour le PSG, elle n'en est donc que plus douloureuse tant il semblait y avoir la place même si on ne comble pas en 180 minutes tant d'absence à ce niveau contre une équipe sacrée trois fois depuis 2006.
Dans le cadre du pharaonique projet du propriétaire, cette élimination, alors que le PSG disputait seulement son 2e quart de C1, le 1er depuis 1995, est également, et surtout, prometteuse car Ancelotti a déjà promis mardi qu'on reverrait son équipe en demi-finale dans un an.