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© AFP/Dani Pozo
Le gardien de but espagnol de Manchester United à la fin du match nul (1-1) contre le Real Madrid le 13 février 2013 à Madrid
Le Real Madrid a été accroché (1-1) mercredi à domicile par Manchester United en 8e de finale aller de la Ligue des Champions, les Madrilènes, supérieurs dans le jeu, ayant toutefois manqué de réalisme et engrangeant un résultat qui les forcera à marquer pour le match retour, prévu le 5 mars.
Menés au score après un but inscrit contre le cours du jeu par Welbeck (20), les Madrilènes ont su faire preuve d'un gros caractère en revenant au score grâce à Ronaldo (30), scruté de toute part pour son match face à son ancien club.
Mais, alors qu'il avait pris l'ascendant dans le jeu sur son adversaire en deuxième période, le Real n'a pas su convertir ses balles de match, se heurtant notamment à l'excellent portier mancunien De Gea.
Ayant déjà fait une croix sur le championnat, les Madrilènes avaient pourtant commencé le match comme l'exigeait leur situation: pied au plancher.
La circulation de ballon entre le milieu et l'attaque des Blancs était fluide et Khedira et Di Maria plaçaient les premières banderilles. Preuve de l'envie des Espagnols: même l'arrière gauche Coentrao s'y mettait et forçait par une frappe en roulée du droit De Gea à un premier arrêt d'une longue série.
Le jeune gardien espagnol, exceptionnel sur sa ligne, détournait le ballon sur son poteau (6).
Manchester, suffisamment occupé à défendre et bien contenu devant par un monstrueux Varane, préféré mercredi à Pepe, montrait alors assez peu de choses.
C'était toutefois sans compter sur la grande force des Anglais sur coup de pied arrêté. Sur un corner bien tiré de la gauche par Rooney, l'athlétique Welbeck s'élevait plus haut que son vis-à-vis Ramos et catapultait le ballon d'une tête décroisée dans les filets de Diego Lopez (0-1; 20).
Manchester en contres
Loin de baisser les bras, le Real redoublait alors d'efforts pour percer la muraille anglaise. Ronaldo notamment commençait à sentir qu'il fallait prendre les choses en main. Sa reprise du gauche après un de ses coups francs renvoyés par le mur frôlait le poteau droit des buts adverses (28).
Le Portugais, attraction de la rencontre pour son premier match contre son ancien club, trouvait ensuite la faille d'une superbe tête décroisée sur un bon service de Coentrao (30). Ronaldo avait alors l'élégance de ne pas célébrer son but.
Dès lors, la rencontre devenait extrêmement débridée, Özil répondant par un bel enchaînement pied gauche-pied droit à un ballon brûlant de Welbeck. Mais à chaque fois, les gardiens respectifs détournaient en corner.
Au retour des vestiaires, les Blancs reprenaient leur marche en avant.
Les locaux obtenaient ainsi une première balle de match à la 61e minute quand sur un centre tendu de Khedira au second poteau, Coentrao se jetait bien pour redresser la course du ballon. De Gea, apparemment battu, sortait alors de son chapeau un incroyable arrêt du pied droit.
Bien que dominé, Manchester savait se remettre dans le match par ses contres ingénieux et par un Van Persie plus en vue. Le Néerlandais se procurait ainsi une énorme double occasion, mais voyait d'abord sa frappe détournée sur la barre par Diego Lopez, avant que Xabi Alonso ne se jette sur sa ligne pour enlever sa deuxième tentative (72).
Les vingt dernières minutes seraient ensuite à nouveau madrilènes. Mais Khedira devait à nouveau buter sur ce diable de De Gea (79), avant que Ronaldo ne se prenne les pieds dans le tapis sur un centre de Modric (90+1), laissant ainsi aux Blancs un goût d'inachevé.