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© AFP/Jorge Guerrero
Le Portugais Cristiano Ronaldo
lors de la défaite du Real Madrid face au FC Séville en Championnat d'Espagne, le 15 septembre 2012, à Séville.
Le Real Madrid, relégué à huit points du Barça en Liga après seulement quatre journées, n'a pas le droit à l'erreur face à l'épouvantail Manchester City mardi (18h45 GMT) à domicile pour son premier match dans le groupe D, extrêmement relevé, de Ligue des champions.
Samedi à Séville (1-0), les hommes de José Mourinho ont subi leur deuxième défaite en Championnat, un nouveau revers qui soulève déjà des interrogations sur leurs possibilités de défendre leur titre national et fait monter la pression avant la reprise de la C1.
D'autant que cela fait désormais dix ans et la victoire à Glasgow des "Galactiques", grâce à une extraordinaire volée du gauche de Zinedine Zidane , que les supporteurs du Real attendent la conquête de la "Decima", la dixième Coupe des champions de l'histoire du club.
En face, Manchester City veut lui aussi partir du bon pied en C1, après avoir connu un départ plus probant en championnat en dépit de deux matches nuls.
Eliminés dès la phase de poule l'an passé pour leur première participation à la C1, les champions d'Angleterre ne peuvent plus invoquer l'excuse de l'inexpérience et doivent profiter de cette édition pour s'imposer comme un grand d'Europe.
© AFP/Pierre-Philippe Marcou
L'entraîneur portugais du Real Madrid Jose Mourihno en conférence de presse à Madrid, le 17 septembre 2012.
Dans ce choc du groupe D, le plus dur de cette édition avec également Dortmund et l'Ajax, la pression repose toutefois plus sur les épaules de José Mourinho que de Roberto Mancini .
L'entraîneur du Real n'a pas mâché ses mots après la défaite à Séville.
"En ce moment, je n'ai pas d'équipe. Il y a très peu de têtes dans mon équipe qui pensent au fait que le football est prioritaire dans leurs vies", avait tonné "The Special One".
Renaissance de Tevez
Mais lundi, le Portugais, très volontariste, s'est dit confiant dans la capacité de réaction de son équipe. "Ma conviction, c'est que demain (mardi), j'aurai une équipe. Une équipe solidaire, où tous travailleront pour tous", a appelé de ses voeux "Mou", qui s'est également empressé de démentir tout mauvaise relation avec ses joueurs.
"Cette relation ne pourrait être meilleure", a-t-il assuré après les rumeurs d'une brouille avec son vestiaire, fatigué selon la presse espagnole d'être publiquement montré du doigt par son entraîneur.
Il n'empêche: une défaite, mardi, dans un Bernabeu où le Real n'a jamais perdu pour son entame de C1, commencerait sérieusement à entamer le crédit de Mourinho, si ce n'est auprès de ses joueurs, du moins auprès des supporteurs.
© AFP/Paul Ellis
L'attaquant argentin de Manchester City Carlos Tevez
(g) marque face à Liverpool en Championnat d'Angleterre, le 26 août 2012, à Liverpool.
Manque de chance pour les Madrilènes: leur adversaire a de quoi faire trembler, même s'il a déjà été tenu en échec deux fois cette saison, à Liverpool et à Stoke samedi.
Son attaque surtout inspire le respect: 9 buts en 4 matches, et même 12 si on compte la victoire sur Chelsea (3-2) dans le traditionnel Community Shield.
Parmi les satisfactions figure notamment Carlos Tevez (trois buts, deux passes décisives). L'Argentin jouera son premier match de C1 depuis le fameux voyage à Munich, il y a près d'un an, où il avait refusé d'entrer en jeu.
L'attaque pourrait même être 100% argentine avec un possible retour d'Agüero, remis d'une blessure à un genou.
Côté Real, le fameux quatuor d'attaque Ronaldo-Özil-Di Maria-Benzema, si prolifique la saison dernière, semble en chantier. Özil notamment pourrait bien perdre sa place de titulaire au profit d'un Modric qui a été l'un des seuls à surnager face à Séville.
Quant à Benzema, toujours muet avec le Real, il n'est pas du tout assuré d'une place dans le onze initial, même si son concurrent Higuain a disputé samedi le match contre les Andalous dans son intégralité.