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© AFP/Franck Fife
Le joueur argentin du PSG, Ezequiel Lavezzi
, marque contre Valence en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le 6 mars 2013 à Paris
"Une équipe faite pour l'Europe", avait dit Leonardo samedi après Reims (0-1) samedi: les joueurs du PSG ont évité le ridicule à leur directeur sportif en écartant Valence mercredi (1-1, 2-1 à l'aller) pour se qualifier en quarts de finale de la Ligue des champions.
Le PSG, présent au défunt 2e tour de poules de C1 en 2000-2001, a décroché son premier quart dans l'épreuve reine depuis 1995. Une éternité ! A laquelle l'ère qatarie promettait de mettre fin. En se hissant dans le top 8 européen, le club de la capitale, leader de Ligue 1, atteint un premier objectif de taille.
Il faut dire que l'essentiel du travail avait été réalisé à l'aller, surtout en première période, avec un succès 2-1 à Mestalla, et les Français avaient dès lors 95% de chances de se qualifier. Un pourcentage qui chutait drastiquement lorsque Valence ouvrait le score au Parc des Princes (55e), et remontait lorsque Lavezzi égalisait (66e).
Le PSG préservait ainsi son invincibilité à domicile sur la scène européenne, depuis novembre 2006 et désormais 23 matches.
Ernesto Valverde avait insisté sur "l'organisation défensive" du PSG, sa grande force. L'entraîneur de Valence avait vu juste: ses joueurs se sont heurtés à un double rideau défensif très dense, avec un milieu très travailleur: Matuidi en référence, encore une fois omniprésent à la récupération, assisté de Thiago Motta pour son retour et Chantôme côté droit.
Pastore à gauche, plus offensif, a fait dans l'intermittence mais s'est tout de même signalé par son travail défensif. Pas Beckham, laissé sur le banc et sur le bord du terrain pour s'échauffer.
Bonne entrée de Gameiro
Paris n'aura pas vraiment été inquiété par les éléments offensifs adverses, les Soldado, Jonas et Feghouli. Soldado, meilleur buteur espagnol depuis la dernière saison, était totalement étouffé par un Thiago Silva très rassurant pour son retour après deux mois d'absence sur blessure.
Les Espagnols ont dès lors tenté des frappes lointaines, toutes sans problème pour Sirigu (15e, 45e) ou non cadrées (33e, 36e). Mais l'intention était là. Et elle était récompensée par l'ouverture du score de Jonas décochant un tir puissant (55e).
La défense, et la contre-attaque, telles étaient les armes du PSG au match aller. Mais au retour, ses offensives ont manqué de tranchant. Lavezzi, entreprenant en début de partie, s'est progressivement éteint, et Lucas a multiplié les mauvais choix, s'enferrant souvent dans des dribbles inutiles.
Il fallut la rentrée de Gameiro, à la place de Thiago Motta (58e), pour réinsuffler un peu de vie et de mouvement dans le jeu parisien. Lui qui avait subi un camouflet en débutant sur le banc, alors qu'il est le seul pur avant-centre en l'absence d'Ibrahimovic (suspendu), s'est montré volontaire, et c'est sa percée plein axe qui débouchait sur l'égalisation de Lavezzi (66e).
Ce dernier inscrivait ainsi son 5e but cette saison dans l'épreuve, et confirmait son efficacité retrouvée après un début de saison raté. Et suppléait avec bonheur "Zlatan" dans le rôle d'un finisseur qu'il n'est pourtant pas à l'origine.