Happy Birthday : |
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Ezequiel Lavezzi
du PSG (c) fêté par ses coéquipiers après la victoire du PSG contre Porto le 4 décembre 2012 à Paris
Aux abois en championnat après une série de résultats catastrophiques, le Paris SG a retrouvé des couleurs mardi en battant Porto (2-1) en Ligue des champions, un résultat qui lui assure la première place de son groupe et offre une respiration à son entraîneur Carlo Ancelotti .
A défaut d'être géniaux ou irrésistibles, ce qui aurait été inattendu vu leur trajectoire actuelle (quatre points en cinq matches de L1 et une élimination en Coupe de la Ligue), les Parisiens ont au moins mis du coeur dans cette "finale" du groupe A, qu'ils terminent avec cinq victoire pour une seule défaite, à Porto.
Carlo Ancelotti , menacé et qui a essuyé avant le coup d'envoi ses premiers sifflets parisiens, avait promis après la défaite à Nice (2-1) de chercher "des solutions radicales".
A ce titre, le choix mardi d'un 4-4-2, l'un des systèmes les plus utilisés de l'histoire du football, n'est pas forcément une folle audace mais c'est une innovation cette saison et elle a correctement fonctionné.
Le technicien italien a aussi fait quelques choix clairs, comme celui d'Alex en charnière centrale ou de Van der Wiel à droite, qui ne sont pas très rassurants pour Sakho et Jallet, même si leurs rivaux n'ont pas été époustouflants.
Pastore a eu quant à lui droit à une énième chance et on peut considérer qu'il l'a saisie avec une prestation courageuse défensivement et d'une autre tenue offensive que ses dernières sorties.
Avec Lavezzi à droite, Pastore à gauche et Ménez et Ibrahimovic dans l'axe, les Parisiens sont ainsi plutôt bien entrés dans la partie, avec des occasions pour "Ibra" (2), Van der Wiel (3) ou Alex (18e).
Face à la mécanique bien rôdée du FC Porto et à son habile milieu de terrain, ils étaient ensuite récompensés de cette entame rythmée avec un but du capitaine Thiago Silva d'une tête sous la barre sur un impeccable coup franc de Maxwell (29).
© AFP/Martin Bureau
Zlatan Ibrahimovic
(c) du PSG saute pour contrôler le ballon face au défenseur du FC Porto Alex Sandro, le 4 décembre 2012 au Parc des Princes à Paris
Les gestes de joie étaient alors rageurs et l'on remarquait qu'après l'exaspération bien visible des dernières semaines, les passes manquées étaient saluées par des pouces levés ou des applaudissements, même par les plus râleurs, y compris suédois.
Porto a pourtant égalisé rapidement, grâce à Jackson Martinez (33), mais Paris a tout du long su compenser ses failles collectives et ses quelques errances défensives par un esprit de corps pour une fois irréprochable.
Et comme la période est aux récompenses pour les enfants sages et studieux, les coéquipiers de "Zlatan" ont eu droit à un beau cadeau offert par le gardien portugais Helton, dont le plongeon pachydermique et les mains savonneuses ont permis à la frappe moyenne de Lavezzi de faire mouche (61).
Si elle n'a rien eu d'extraordinaire, la soirée parisienne a donc confirmé l'idée d'une équipe à deux visages, plus concernée par la Ligue des champions que par une L1 que beaucoup de ses joueurs n'avaient jamais cherché à la télévision avant leur arrivée en France.
C'est peut-être pour cela qu'Ancelotti avait "un bon feeling" avant cette rencontre. Mais c'est aussi pour cela qu'il a encore énormément de travail et que sa situation est loin d'être stabilisée. Car samedi, on sera loin de la C1. C'est Evian-Thonon qui vient au Parc.