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© AFP/Jose Jordan
Discussion animée entre l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
et l'arbitre avant l'exclusion du Suédois, le 12 février 2013 au stade Mestalla.
Le Paris SG s'est imposé 2-1 mardi à Valence en 8e de finale aller de la Ligue des Champions et a ainsi fait un pas vers la qualification, mais les deux dernières minutes ont un peu gâché son excellente prestation avec un but encaissé et l'exclusion d'Ibrahimovic.
A 120 secondes près, le KO était total. Paris menait 2-0 sur le terrain du 5e de la Liga et avait montré qu'il avait sans doute déjà l'étoffe pour aller voir un peu plus haut en Ligue des Champions.
Mais à la 90e minute, Rami a surgi sur un coup franc de Costa pour tromper Sirigu et offrir un dernier espoir au club "ché".
Le PSG reste bien sûr favori pour la qualification, mais le match retour le 6 mars aurait pu être plus tranquille, d'autant qu'il faudra faire sans Verratti (suspendu) et surtout Ibrahimovic, qui a pris dans les derniers instants un carton rouge pour le moins évitable et dont les performances en Ligue des Champions restent suspectes.
Ces deux dernières minutes ratées ne doivent pourtant pas occulter tout ce que Paris a réussi de bien à Mestalla, sous les yeux de sa recrue David Beckham . Si l'équipe parisienne poursuit dans cette veine, l'Anglais aura d'ailleurs du mal à s'y faire une vraie place.
Quelques doutes accompagnaient pourtant le PSG au moment de se lancer dans son premier match de phase à élimination directe de C1 depuis 1995.
Cette fois en effet, c'était vraiment la grande Europe, pas celle de Zagreb ou Kiev, et l'adversaire était infiniment plus redoutable que ceux qu'Ibra et les siens retrouvent chaque semaine en Ligue 1.
Valence marchait fort, aussi, depuis l'arrivée de son nouvel entraîneur Ernesto Valverde, et avait même tenu tête huit jours plus tôt au grand Barça (1-1).
Les deux Thiago, piliers du système défensif, étaient absents et Sakho avait dû retarder son arrivée en Espagne pour cause de paternité.
Mais tous ces doutes, Paris les a levés avec une première période de très haut niveau, sa meilleure probablement depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti aux commandes.
Le début de match était ainsi très engagé, avec un minimum de temps morts. Les Parisiens ont alors fait mieux que résister et c'est Valence qui a eu en premier besoin de reprendre son souffle. Et qui l'a payé immédiatement.
Une minute après un tir de Lucas sur le poteau, Lavezzi ouvrait en effet le score après un une-deux avec Pastore et un dribble sur Ricardo Costa, bien naïf sur le coup (10).
Toute la première période était du même excellent tonneau, avec un jeu rapide et intense, les quelques ballons perdus au milieu par les Parisiens étant exploités par le clairvoyant Banega.
Mais peu avant la pause, c'est encore Paris qui trouvait l'ouverture et assénait aux coéquipiers de Rami un deuxième uppercut. Sur son côté droit, Lucas dévorait Guardado et offrait le deuxième but à Pastore (43).
Pour son premier match en Ligue des Champions, le jeune Brésilien a encore fait quelques mauvais choix mais il va tellement vite...
La deuxième période n'a ensuite pas été simple pour le club de la capitale, qui a abandonné la possession de balle et a opéré en contre, sans grande réussite notamment du côté d'un Ibrahimovic un ton en dessous, mais avec encore deux vraies opportunités pour Lavezzi (60, 63).
Mais sa solidarité, à l'image d'un Pastore travailleur et d'un Lavezzi infernal dans le harcèlement, lui a longtemps permis de contenir des Valenciens qui n'ont finalement eu que peu d'occasions franches. Jusqu'à ce que Rami surgisse.