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© AFP/Franck Fife
Le défenseur du PSG Thiago Silva (d) face à l'attaquant du Barça Lionel Messi
lors du quart de finale aller de Ligue des champions, le 2 avril 2013 au Parc des Princes à Paris
Auteur en quart de finale aller de la Ligue des champions d'un 2-2 porteur d'espoir contre Barcelone, référence européenne depuis près de 10 ans, le Paris SG a montré qu'il pouvait se hisser au plus haut niveau, dans le sillage de ses piliers Ibrahimovic, Thiago Silva et Matuidi.
. Ibrahimovic et le seuil de compétence
C'est un doute qui escorte depuis longtemps la carrière du Suédois: est-il uniquement un grand joueur de "petits" matches ? Avant la rencontre de mardi, "Ibra" avait inscrit 30 buts en 97 matches de Ligue des champions. Mais seulement quatre en phase à élimination directe, dont deux à partir des quarts de finale.
Il en a ajouté un troisième au Parc des Princes et sa passe décisive de la tête à Matuidi sur l'égalisation de la dernière seconde donne un relief particulier à sa performance.
© AFP/Kenzo Tribouillard
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
(g) et le milieu du Barça Sergio Busquets
lors du quart de finale aller de Ligue des champions, le 2 avril 2013 au Parc des Princes à Paris
Face à ce Barça qui ne lui a pas fait la place de N.1 qu'il espérait, Ibra s'est démené, pesant sur Busquets et Piqué, apportant plus que d'habitude dans le jeu aérien et ne renonçant jamais malgré trois occasions ratées ou annihilées par un bon Valdes.
Et puis il y a le petit plus qui fait les grands joueurs, raconté après le match par Matuidi: "Un peu avant mon but, Ibra m'avait dit de me rapprocher de lui sur les longs ballons. Ça montre que les grands joueurs ont aussi la bonne parole, je le remercie."
. Matuidi, l'homme et demi
L'international français s'est lui aussi mis à la hauteur de l'événement. Il avait déjà donné un avant-goût la semaine dernière face à l'Espagne, soit à peu près les mêmes adversaires. Mardi, Matuidi a de nouveau beaucoup couru mais il a eu cette fois l'opportunité -ou la consigne- de pousser son pressing un peu plus loin.
Il a du coup récupéré plus de ballons que face à la "Roja" et a surtout fait preuve d'un état d'esprit admirable en abattant une besogne considérable, Beckham, aligné à la surprise générale à ses côtés, étant très loin d'avoir le même volume, surtout dans un match d'une telle intensité.
La bande-son de la saison de l'ancien Stéphanois est bien une marche triomphale et il est désormais indispensable au PSG comme aux Bleus. A ce titre, sa suspension pour le match retour au Camp Nou est un très gros souci pour Carlo Ancelotti . Pour tenter de faire oublier l'absence de Matuidi, le technicien italien aura à sa disposition Verratti, Motta (s'il est rétabli d'une énième blessure), Chantôme et Beckham.
. Thiago Silva dans une autre dimension
© AFP/Franck Fife
Le milieu du PSG Blaise Matuidi
célèbre son but égalisateur en quart de finale aller de Ligue des champions contre le Barça, le 2 avril 2013 au Parc des Princes à Paris
"O Monstro" a effectivement été monstrueux. Associé à son compatriote Alex, Thiago Silva a réussi une performance de tout premier plan mardi, justifiant sa réputation de meilleur défenseur central du monde. "Je ne pense pas qu'il ait besoin de le montrer, mais oui, il l'a montré ce soir, je suis totalement d'accord", a déclaré Ancelotti à ce propos.
L'ancien Milanais a totalement éteint Villa, il a bloqué Messi en pleine surface avec une incroyable assurance (22e minute), a remporté tous ses duels et a fait encore un peu plus que ça. Couvrant énormément de terrain derrière, il a également trouvé le moyen de relancer son équipe en plaçant sa tête sur le poteau sur le but marqué par Ibrahimovic.
Et l'image du capitaine brésilien haranguant Matuidi après le penalty réussi par Xavi et alors que la situation semblait très compromise pour le PSG restera comme l'un des moments forts du match.