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© AFP/John Thys
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
, après l'un de ses 4 buts face à Anderlecht, le 23 octobre 2013 à Bruxelles
Le Paris Saint-Germain, emmené par Zlatan Ibrahimovic auteur de quatre buts, s'est fait plaisir mercredi à Bruxelles en s'imposant avec la manière 5 à 0 face à une équipe d'Anderlecht décidément trop tendre pour la Ligue des champions.
Trois matches, trois victoires. Les PSG a déjà fait un grand pas vers les huitièmes de finale, d'autant plus qu'on voit mal les champions de Belgique venir réussir un résultat au Parc des Princes dans deux semaines, lors de la prochaine journée.
"Pour mes jeune joueurs, affronter le PSG, c'est un peu découvrir l'Université du football", avait déclaré avant le match Herman Van Holsbeeck.
Le directeur sportif anderlechtois ne pensait pas si bien dire tant les Parisiens ont donné une leçon à leurs adversaires, inscrivant rapidement deux buts d'école (17e et 22e).
Avec à deux reprises le même schéma: un centre de la droite du Néerlandais Grégory van der Wiel et, à la conclusion, Zlatan Ibrahimovic à chaque fois isolé dans les six mètres mauves.
Et comme le géant suédois peut aussi se débrouiller sans l'aide de ses coéquipiers, c'est seul sur sa planète qu'il a repris un ballon mal dégagé par la défense locale d'une demi-volée magistrale de plus de 25 mètres qui lui a valu d'être ovationné par les 22.000 supporteurs... anderlechtois (36e).
0-3 à la pause. Laurent Blanc qui avait redouté "un relâchement" de ses joueurs après les bonnes dernières sorties de son équipe pouvait être rassuré.
Cavani aussi
Non seulement ses protégés ont pris le match au sérieux mais ils ont en outre eu le bon goût d'y ajouter du style et de l'élégance tout en soignant leurs statistiques grâce à de nouveaux buts en seconde période par Cavani (52e) puis l'inévitable Zlatan (62e).
Impérial en Ligue 1, brillant en C1, Paris est sur son nuage même si Laurent Blanc refusera sans doute de s'emballer après ce succès face à une formation belge trop faible.
© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Edinson Cavani
inscrit le 4e des 5 buts de son équipe face à Anderlecht, le 23 octobre 2013 à Bruxelles
Avec une équipe présentant le plus jeune effectif de la compétition (quatre joueurs de moins de vingt ans dans le onze de base mercredi) et un déficit technique par rapport à leurs adversaires, les Anderlechtois n'avaient que leur bonne volonté à opposer à la furia parisienne.
L'édifice fragile n'aura tenu qu'un quart d'heure. Et Anderlecht, qui n'a jamais franchi la phase des poules depuis son instauration en C1 en 1992, a sans doute vu s'envoler définitivement ses espoirs d'y parvenir une première fois.
L'entraîneur des Mauves, John van den Brom, avait estimé la veille de la rencontre que le PSG "est désormais plus qu'une simple addition de stars mais un véritable collectif bien huilé". Ses propos n'ont pas été démentis par les faits.
Quant à la police belge qui, redoutant des incidents en marge du match, avait arrêté préventivement quelques dizaines de "dangereux Parisiens", elle en avait sans doute oublié un...