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Le Paris SG, en panne d'efficacité, s'est qualifié mercredi pour les 8e de finale de la Ligue des Champions en battant petitement l'Apoel Nicosie (1-0), tout en préservant ses forces pour le Clasico de dimanche contre Marseille.
Les deux qualifiés du groupe F sont connus, le PSG et Barcelone, et tout est en place pour une finale pour la première place le 10 décembre au Camp Nou.
Face à un adversaire apparu beaucoup moins coriace mercredi qu'au match aller à Nicosie (victoire 1-0 également), les joueurs de la capitale ont cruellement manqué d'adresse devant le but, mais au moins ils n'ont pas trop poussé les moteurs avant le choc de la L1 dimanche contre le leader marseillais.
A l'aller, Nicosie avait tenu 87 minutes. En brisant cette fois la résistance chypriote après 57 secondes, Cavani a considérablement simplifié la vie des Parisiens, son but révélant les grandes insuffisances de l'Apoel à l'heure de faire le jeu.
L'Uruguayen n'est toujours pas particulièrement rayonnant dans le jeu, et il a été très maladroit, mais en bon "Matador", il marque: quatre buts lors de ses quatre derniers matches. A ce rythme, on n'oublie pas Ibrahimovic, mais on s'habitue.
Son but, le plus rapide de l'histoire du club de la capitale en C1, est venu d'un centre de la droite signé Van der Wiel. Le contrôle était bon, la frappe était sèche et le gardien chypriote Pardo n'était pas très net; Paris menait 1-0.
Mardi en conférence de presse, Blanc avait suggéré de "faire quelque chose d'un peu différent", proposant notamment de "marquer vite".
- torpeur au Parc -
L'entraîneur parisien a donc été entendu mais il aurait sans doute aimé que ses joueurs enfoncent le clou au cours d'une première période archi-dominée dans un système oscillant entre 4-3-3 et 4-2-3-1 selon les envies de Pastore mais finie au tout petit trot.
La meilleure occasion est encore revenue à Cavani dont la belle tête plongeante sur un excellent centre de Lucas a fini sur le poteau de Pardo (18), Lavezzi et Pastore se gênant ensuite au moment de reprendre.
Deux frappes de Lucas (28, 32) et un contre mal conclu par Cavani (37) auraient aussi pu permettre aux Parisiens de doubler la mise.
L'ennui c'est que la deuxième période n'a pas amené plus d'efficacité, Cavani proposant une série de maladresses supplémentaires (47, 49, 56 et 80) alors que Lucas était le seul à sortir le Parc de la torpeur avec quelques dribbles de classe.
Avec son seul but d'avance, Paris n'a pas vraiment pu laisser son esprit vagabonder jusqu'à dimanche et au Clasico, mais les joueurs de Laurent Blanc ont tout de même géré sans grande frayeur, Nicosie ne parvenant pas à mettre un pied dans la surface de Sirigu.
L'adversaire devrait être autrement difficile à manoeuvrer dimanche et Paris devra forcément faire plus, avec ou sans Ibrahimovic, pour boucler au mieux cette semaine aux airs de tournant.
Car après le match à mi-temps de Lorient le week-end dernier, le PSG reste cette paradoxale équipe, invaincue, qualifiée pour le printemps européen en seulement quatre matches, mais pleine de défauts.