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Le Paris SG a préservé l'essentiel avec un résultat nul (0-0) face au Real Madrid qui le maintient en course pour la première place du groupe A en Ligue des champions, mais la maîtrise et les grosses occasions ont été espagnoles mercredi au Parc des Princes.
Le PSG, qui ambitionnait de marquer les esprits en s'offrant le scalp de ce "géant d'Europe", comme l'a qualifié Laurent Blanc , devra attendre. Tout comme il devra attendre quinze jours et la seconde manche au Santiago Bernabeu pour espérer peut-être remporter sa centième victoire en coupes d'Europe et éventuellement ravir la tête aux Madrilènes.
Si le statu quo au classement maintient ouvert le champ des possibles, force est de constater après ces premières 90 minutes que Paris est tombé sur un os avec ce Real Madrid extrêmement bien organisé, qui ne lui a laissé que très peu d'espaces et de possibilités d'accélérer.
Laurent Blanc , qui espérait voir l'adversaire lui laisser la possession du ballon, a finalement vu le Real faire jeu égal. Et Blanc, qui demandait de la prudence à ses joueurs car Madrid va "à 3000 à l'heure et en dix secondes, ça peut faire but", a tremblé face aux contre-attaques blanches.
Car ce sont bien les joueurs de Rafael Benitez qui se sont procuré les meilleures occasions, à chaque fois après des pertes de balle parisiennes.
Celle de Cristiano Ronaldo à la 72e minute a été une des plus brûlantes. Sur une remontée du ballon de 80 mètres après un corner parisien, le quatre contre trois à l'avantage espagnol s'est conclu par une volée du gauche de CR7 qui a frôlé le poteau.
- Trapp impérial -
Kevin Trapp était battu et, s'il a été aussi bien secondé par Maxwell sur une tentative de Casemiro en première période (39e), c'était bien la seule fois du match qu'il fut pris en défaut.
Car l'Allemand, qui faisait son retour deux semaines après s'être blessé à une cuisse droite (élongation), a été le reste du temps impérial et sauvé la mise à plusieurs reprise. Devant Jesé, sur un duel initié par une merveille d'offrande de Kroos (26e) et face à Ronaldo pour repousser ses deux têtes coup sur coup (35e).
Cöté Parisien, où on ne déplorait que l'absence de David Luiz (genou), alors qu'en face le détenteur de la Decima était décimé en attaque (Benzema, Bale et Rodriguez blessés), les opportunités ont été bien moindres.
Il y a eu ce tir croisé de Matuidi (11e) bien capté par Navas, une des rares initiatives offensives du Français qui avait fort à faire dans son travail de sape. Ou encore ce centre de Motta coupé au premier poteau par Cavani, mais qui n'a pas trouvé le cadre (48e).
L'Urugayen, comme Ibrahimovic, a eu peu d'occasions à se mettre sous la dent, malgré une seconde période où Paris a tenté d'injecter un peu de folie.
Les deux attaquants n'ont pas été vraiment servis par Di Maria, qui a énormément peiné dans le jeu. L'ancien Madrilène, recruté à prix d'or (63 millions d'euros) pour transcender le jeu offensif parisien, n'a pas pesé dans les débats et du travail l'attend pour bien s'imprégner du jeu de son équipe.
Un jeu reflétant la philosophie de Laurent Blanc , censé s'opposer au style défensif de Benitez. Mais qui s'est finalement plutôt traduit par une maîtrise plus affirmée de ses possiblités côté madrilène.
Rien de grave à ce niveau de la compétition pour Paris. Qui a quinze jours pour trouver quelques solutions et quelques mois pour peaufiner les matches-couperets.